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Le FNL (Front national des libertés) a organisé une assemblée générale
pour désigner les représentants de la wilaya d'Oran, pour le congrès
constitutif, prévu les 18 et 19 février prochains, aux Andalouses à Oran.
Les travaux de cette AG, considérée pour certains comme un pré-congrès constitutif de wilaya, n'a pas duré longtemps, parce que le fondateur du parti, Mohamed Zerrouki, ancien membre fondateur du RND et du FNA, fait actuellement les bouchées doubles pour pouvoir réussir la même performance dans les autres wilayas de l'Ouest. En effet, juste après la formalité d'Oran, il s'est rendu à Sidi Bel-Abbès, Saïda et Mascara. Concernant la rencontre d'Oran, elle s'est terminée par la désignation de 25 futurs congressistes, dont 6 femmes. «Chacun d'eux représente une commune de la wilaya d'Oran», nous dira Mohamed Zerrouki. Dans son allocution, il s'est attaqué surtout à l'usage de la «chkara» pour figurer en bonne place sur les listes électorales. Les présents ont compris que l'insinuation concerne le FNA d'où il a été éjecté. Allant dans ce sens, Zerrouki nous fera part de sa décision de ne pas inviter le personnel politique, notamment les chefs des grandes formations politiques, aux assises de son parti, prévues la semaine prochaine. «Chaque congressiste peut inviter une notabilité ou une personnalité propre de sa commune, mais pas ceux qui se considèrent au-dessus de tout le monde de par leur poste dans l'administration ou les institutions». Signalons que, jusqu'ici, les contours de la ligne politique et idéologique sont encore flous. Cependant, Zerrouki se réclame du courant nationaliste. |
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