La grève entamée le 30 janvier dernier
par les fonctionnaires de la
Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) semble
s'installer dans la durée. En
effet, lors de notre rencontre avec les grévistes ce jeudi, il apparaît que le
bras de fer qui oppose travailleurs et direction se poursuit toujours et aucune
solution ne se dessine apparemment à l'horizon. Pour les premiers, le départ du
directeur de la DUC est
une revendication non négociable et toute reprise du travail est à écarter sans
la satisfaction de
cette condition principale. C'est du moins la déclaration qui
nous a été faite par le président de la section du Syndicat autonome des personnels de
l'administration publique (SNAPAP), en l'occurrence M. Antar Hocine. Quant à la direction, elle récuse
toutes les allégations des grévistes et se dit disposée à entamer un dialogue
constructif avec les travailleurs.
Par ailleurs, nous
avons appris que la justice,
qui a été saisie de l'affaire, a rendu son verdict ce mercredi 8 février en
déclarant la grève
illégale. Toutefois, il faut signaler que ni les bon offices
de la wilaya ni
ceux de l'APW pour trouver une sortie de crise à cette
situation n'ont abouti. A noter également que le ministère de tutelle a dépêché
à deux reprises (les 25 et 29 janvier) une commission d'enquête ; et jusqu'à l'heure actuelle, on ignore ses conclusions. De
toute évidence, si la
crise perdure, les citoyens seront les premiers à payer le prix, notamment pour ceux qui attendent que leurs
permis de construire soient signés.