Il faut être
prudent pour cerner le parcours de l'USMBA qui a
soufflé ce mardi ses 79 bougies, qui coïncident avec une période
particulièrement importante, à savoir la dix-huitième saison dans l'antichambre
de l'élite, un bail avec qui amoureux et dirigeants veulent finir. Rivalisant
avec le fameux club des ultras du SCBA, mieux nanti à tous points de vue, l'USMBA des feus Sellam Ali, Ouhibi Saïd, Chiali Abdelkrim, Bekkouche, Mami A,. Bendimered B., Sekkal B. et du député-maire, l'inoubliable docteur Hassani
Abdelkader, est un pan du mouvement sportif national avec toute une flopée de
serviteurs, dont l'écrasante majorité n'est plus de ce monde et chaque année, de
nombreux acteurs s'en vont, emportant bien des souvenirs inoubliables. A
l'image des Issad A., Bendimered N., Fellah Djillali, Tchengo, Bounab dit Nounou, Moussa dit El-Boulissi,
Hadj Kandsi, qui fut même arbitre, tous rappelés à
Dieu en 2012.
La vie continue, et
le havre de paix de la post indépendance a apporté
d'autres sensations, ajoutées à cette finale de Coupe d'Afrique du Nord de mai 56
contre la SCBA, non
disputée comme on le sait. Des hauts et des bas. Une coupure d'Algérie en 1991,
des sacres dans les petites catégories. La barre technique de l'USMBA fut confiée à de grands professionnels, à citer entre
autres Zouba et Rouaia. A
Sidi Bel-Abbès, c'est l'éternel recommencement, et
chaque saison, l'USMBA fait figure de prétendant pour
l'accession, un objectif assigné cette saison à Benyellès.
Mais ceci nécessite et l'union sacrée et des moyens financiers conséquents. Le
rêve est à ce prix.