Pour s'acquitter
de leurs redevances ou cotes, les citoyens et les commerçants de la commune de Oulhaça, comme
ceux de Sidi Ouriache, sont toujours obligés de venir
jusqu'à Béni-Saf pour pouvoir le faire. Pour la simple raison que, et
l'inspection des impôts, et la recette communale respectivement dépendantes se
trouvent toujours au niveau de la
ville de Béni-Saf. Des résidents de Souk El-Tenine, chef-lieu
de la commune de
Oulhaça, croisés cette semaine au bas de «leur» recette communale, sise rue
Benbaïer, s'étonnent que la délocalisation de ce service public n'ait
toujours pas eu lieu. «Ce ne sont pas les locaux qui manquent ni encore les
espaces», tonne l'un d'eux. Avant d'être relayé par son compagnon : «Depuis ces
dernières années, on a construit plusieurs édifices publics à Oulhaça, mais pas
pour les finances». «Faudrait-il peut-être attendre qu'une banque s'installe à Souk El-Tenine, par exemple celle du Développement
agricole ou du Crédit de Mutualité Agricole, j'en sais point», ajoute le
premier, qui semble bien être un fellah. Pour en savoir plus, nous avons
contacté le maire de Oulhaça. Ce dernier a été tout de même très rassurant : «Nous
sommes en pleines procédures pour permettre aux deux institutions financières
de pouvoir s'installer dans les locaux de l'ex-daïra de Oulhaça. Notons ici que
les services de cette dernière ont depuis regagné la nouvelle cité
administrative. L'on saura aussi que les deux institutions financières en
question ne sont pas sous la
même tutelle. L'inspection est sous l'autorité de la direction des impôts
d'Aïn-Témouchent, la
recette communale sous celle de la direction régionale
du Trésor, basée à Tlemcen. Dans le même élan, on notera que pour Béni-Saf, un
nouveau centre de proximité des impôts et un autre pour le foncier s'élèvent en
mitoyenneté à la cité Zhun
(face au tribunal) mais sans que l'on sache si l'un ou les 02 projets a/ont
pris du retard ou pas.