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« Nous sommes en train de signer ces jours-ci les contrats relatifs au
projet que nous avons élaboré avec les Emiratis et
les Allemands pour la fabrication de camions en Algérie», a déclaré, jeudi, le
ministre de l'Industrie, de la PME
et de la Promotion
de l'investissement, Mohamed Benmeradi, concernant
l'usine de véhicules industriels de marque Mercedes-Benz, en marge de la
réunion de travail qu'il a eue avec Jean-Pierre Raffarin, l'envoyé spécial du
président français Nicolas Sarkozy. Le ministre de l'Industrie n'a pas donné
d'autres précisions sur la nature de ces contrats en voie de conclusion avec le
Fonds d'investissement Aabar d'Abu
Dhabi (Emirats arabes unis) et le groupe allemand
Daimler.
Pour rappel, les discussions de l'Algérie avec Aabar d'Abu Dhabi et le groupe allemand Daimler ont commencé il y a deux ans. Un accord de partenariat a été signé en mars 2011 pour la création d'une société commune de fabrication de véhicules industriels sur le site de la SNVI à Rouiba. L'usine devrait produire 8.500 véhicules industriels par an de marque Mercedes-Benz et atteindre une capacité de production de 16.500 véhicules/an sur cinq ans. Le projet devrait créer environ 3.500 emplois, y compris dans la sous-traitance. Le partenariat porte également sur le lancement d'importants programmes de formation professionnelle spécialisée à différents niveaux sur le site de la SNVI. Sur un autre registre, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a indiqué que «les responsables de Renault viennent de choisir eux-mêmes quatre ou cinq sous-traitants algériens, avec qui ils ont l'habitude de travailler, pour prendre part au projet de réalisation d'une usine de construction de véhicules en Algérie, dont les négociations sont en cours». Selon Benmeradi, ces sous-traitants, spécialisés dans la fabrication notamment de vitres et de câbles, vont bénéficier d'un programme de mise à niveau pour être mesure de prendre part convenablement au projet de Renault. «Nous sommes arrivés à l'étape des documents contractuels. Nous avons discuté de l'ensemble des aspects techniques et économiques du projet. Il s'agit maintenant d'aller dans le détail, ce qui est le travail des techniciens et non pas des politiques», a ajouté Benmeradi, précisant qu'une délégation algérienne se rendra prochainement en France pour poursuivre les négociations. Pour sa part, Jean-Pierre Raffarin s'est félicité des «avancées» enregistrées dans de nombreux dossiers de la coopération algéro-française, dont celui de Renault. «Sur ce dossier, nous enregistrons une accélération et un climat très positif, avec des avancées très concrètes sur des points qui faisaient l'objet d'une négociation très difficile et qui sont aujourd'hui levés», a-t-il déclaré, ajoutant que la France souhaitait voir «Renault participer à la structuration d'une filière automobile significative en Algérie». Raffarin s'est dit aussi «très satisfait de voir que des dossiers comme Lafarge, Renault et Total connaissent des avancées significatives». «Aujourd'hui, les horizons sont dégagés pour développer une cimenterie en partenariat Lafarge-GICA en Algérie», a-t-il affirmé. Quant au secteur du médicament, il a souligné que le groupe français Sanofi «est engagé de manière concrète dans l'industrie pharmaceutique algérienne avec un projet d'usine en développement». |
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