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20 interventions des services de la Protection civile, des dérapages et des terres
inondées. A l'instar d'autres wilayas du pays, il pleut sans discontinuer
depuis avant-hier sur la région d'El-Tarf, où sévit
une vague de froid qui a entraîné une diminution du trafic routier notamment. Ces
précipitations, survenues après une embellie printanière de quinze jours et qui
ont été favorablement accueillies par les agriculteurs, ont gonflé les oueds et
les cours d'eau, jusqu'à inonder des dizaines d'hectares dans les communes de Boutheldja, Berrihane, El-Tarf, entre autres.
Cette situation a soulevé la colère des agriculteurs dans ces zones, comme nous l'a déclaré le président de l'Association pour la défense des intérêts des agriculteurs, qui a fait état de pas moins de 5.000 ha inondés, que les agriculteurs ne peuvent ni cultiver et encore moins louer à cause des digues qui ont cédé par endroits et les nouveaux itinéraires empruntés par les eaux qui dévalent de oued Bouhaloufa, oued Kebir et celui de Boulathan. Par ailleurs, la Protection civile a dû intervenir une vingtaine de fois pour pomper l'eau du lycée Merzougui-Cherif à El-Tarf et de plusieurs autres établissements scolaires. Une autre intervention a été menée pour dégager les eaux qui ont cerné de nombreuses administrations du chef-lieu de wilaya, comme le siège de la CNAS, l'Institut du tourisme et la direction de l'éducation, alors que sur les routes, il a été enregistré cinq dérapages de voitures ayant entraîné cinq blessés. Ces intempéries ont aussi mis à mal les familles habitant dans la précarité et la population scolaire où le chauffage fait encore défaut, sans oublier le manque de transport, ce qui les contraint à de longues marches à pied. |
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