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![]() ![]() ![]() Elections législatives: Le PT demande un «remaniement partiel» du gouvernement
par Z. Mehdaoui ![]() La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa
Hanoune, a appelé, hier, à un «remaniement partiel»
du gouvernement pour préparer des élections transparentes. Le remaniement ne
touchera en aucune manière les orientations économiques du pays, estime Louisa Hanoune qui souligne que
les prochaines élections seront décisives pour l'Algérie. S'exprimant à
l'ouverture des travaux du comité central du Parti des travailleurs au centre
national d'études et de recherches syndicales, à Alger, Louisa
Hanoune a critiqué le ministre de l'Intérieur et des Collectivités
locales qui avait déclaré il y a quelques jours qu'il n'y a pas de remaniement
ministériel à l'horizon. « Le remaniement du gouvernement est du ressort
exclusif du président de la République», tonne la responsable du PT. Cette
dernière a assuré, en outre, qu'il existe un ministre au sein du gouvernement
actuel qui a commencé à utiliser les moyens de son département à des fins de précampagne électorale pour le compte de son parti. «Il
faut contrôler rigoureusement le financement des campagnes électorales», ajoute
la responsable du PT qui affirme que la participation de sa formation aux
prochaines élections est quasi sûre.
Louisa Hanoune est revenue, par ailleurs, devant les cadres de son parti sur la «menace islamiste» dans notre pays en soulignant que «l'épouvantail de l'islamisme est brandi par les partisans du statu quo». Ce sont ces mêmes partisans qui ont fait passer les différentes lois à l'APN, dit-elle encore, ajoutant «qu'on ne peut pas sortir quelque chose de vivant d'un corps mort». La première responsable du Parti des travailleurs soutient que si les élections législatives de 2007 n'étaient pas entachées de fraude, son parti aurait raflé 77 sièges au parlement. «Les prochaines élections sont un véritable test», pense encore Mme Hanoune en notant qu'il serait grave que des hommes d'affaires s'accaparent le prochain parlement. «Il faut une rupture avec la politique du parti unique», poursuit-elle encore en soulignant que pour ce qui est de son parti «nous sommes à l'aise». |
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