Les membres du parti «El Moustaqbel», une nouvelle formation politique en voie de constitution, se sont retrouvés, jeudi après-midi, à l'hôtel «Le Président», pour tenir leur congrès de wilaya. Cette rencontre s'est déroulée en présence de Belaïd Abdelaziz, ex-secrétaire général de l'UNJA, ex-député FLN et fondateur de ce parti. Rappelons qu'il y a à peine quelques semaines, il avait annoncé par voie de presse sa décision de se retirer du FLN, en justifiant sa décision par les clivages que vit ce parti. Parmi les personnes qui ont assisté au congrès de la wilaya d'Oran, on relèvera des médecins, des universitaires, des cadres retraités et des jeunes militants issus de plusieurs formations politiques. La rencontre devait désigner le professeur Ziane Benattou en tant que coordinateur de ce parti au niveau de la wilaya d'Oran. Par ailleurs, Belaïd Abdelaziz devait exposer les grands axes de la ligne politique de ce nouveau-né sur la scène politique nationale. Avant l'ouverture des travaux, il nous a confirmé que son parti «se situe dans la lignée du bloc dit nationaliste». En ajoutant qu'il est «composé aussi de jeunes qui aspirent à la modernité». Par ailleurs, il refuse d'être assimilé à «un descendant du FLN». «Certes, moi je suis un ancien de l'ex-parti unique, mais la plupart des militants n'ont aucun passé partisan», nous signale-t-il. Comme slogan, cette formation a choisi le triptyque : «Dialogue-stabilité-développement». A traduire, selon les propos de Belaïd, que le dialogue assure la stabilité, condition de tout développement.

S'agissant de l'opération de restructuration du parti, l'on apprendra de la bouche de son premier coordinateur qu'il devait présider, hier et aujourd'hui, des rencontres similaires au niveau de certaines wilayas de l'ouest, notamment à Mascara et Sidi Bel-Abbès. Viendra, ensuite, le tour de l'Algérois.

Le dernier congrès de wilaya est programmé pour le 4 février prochain à Alger. Quant au congrès constitutif, il aura lieu les 9, 10 et 11 février à la salle Atlas à Alger. Cependant, ce parti, non encore agréé, n'a pas encore tranché la question de sa participation ou non aux prochaines élections législatives. Interrogé sur le sujet, Belaïd nous dira que «c'est au conseil national qui sera issu du congrès de se prononcer sur cette question».

Dans ce cadre, une autre réponse nous sera donnée par le professeur Ziane : «Probablement, on participera dans certaines wilayas où nous sommes prêts, mais pas au niveau national». Oran semble parmi celles où la structuration du parti est bien avancée, nous dit-on.