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L'afflux
d'immigrants africains qui envahissent la wilaya de Ghardaïa, poussent les gendarmes à
durcir davantage les procédures de contrôle et d'expulsion. Désormais, seuls
ceux qui ont leur visa valide et utiles à la ville pourront s'y
installer.
La gendarmerie nationale de la wilaya de Ghardaïa, s'apprête donc, à travers une lutte acharnée, à durcir le ton sur l'immigration clandestine, en induisant de nouvelles mesures relatives, en particulier, aux immigrés clandestins africains et aux regroupements de ces derniers dans des habitations de fortune. A travers ses diverses interventions sur le sujet, le premier responsable de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Ghardaïa, le colonel Abdelkader Louabi, a, vivement dénoncé les immigrés clandestins présumés, afin de protéger nos frontières et de renvoyer les illégaux chez eux. L'appel du chef de la gendarmerie locale confirme les intensions de l'Etat de réduire au maximum le nombre d'immigrés, estimé aujourd'hui à plusieurs centaines, rien que dans la wilaya de Ghardaïa. Le plan des interventions des gendarmes prévoit tout particulièrement l'incrimination des clandestins sans visa légal, tout en dénonçant également les pratiques des regroupements de ces Africains dans des logements de fortune, éparpillés à travers l'ensemble de la wilaya de Ghardaïa. Par ailleurs, le chef de la brigade de la gendarmerie de Ghardaïa a insisté pour que ses hommes doivent impérativement prévenir tout type d'immigration clandestine qui devient un fardeau insupportable pour la wilaya. A noter que les services de la gendarmerie nationale de Ghardaïa ont, durant l'année 2011, arrêté et renvoyé chez eux, pas moins de 75 immigrés clandestins. Par ailleurs, 2 groupes de 2 et 4 immigrés, dont les visas étaient erronés ont été arrêtés par les services des groupements de la gendarmerie de Hassi Lefhel et de Béni-Izguen, en date du 09 et du 18 janvier derniers et déférés devant le procureur de la République près du tribunal de la commune de Metlili et de Ghardaïa et qui ont écopé chacun, de 6 mois d'emprisonnement ferme avec instruction d'expulsion vers leurs pays d'origine. |
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