Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

L'incinérateur de Didouche Mourad mis en service

par A. El Abci

L'incinérateur de Didouche Mourad, qui était attendu, notamment par bon nombre de pharmaciens pour se débarrasser de leurs stocks de médicaments périmés, est finalement fonctionnel depuis le début de l'année. C'est ce que nous a déclaré la directrice commerciale Mlle Nemmour, de la station spécialisée dans le traitement de déchets «SIDEST», société privée présente au niveau du stand d'exposition qu'occupait son entreprise dans le 1er salon national de l'industrie pharmaceutique au palais de la culture Malek Haddad, qui s'est déroulé du 17 au 19 janvier courant. Et notre interlocutrice d'ajouter: «Nous veillons toujours à ne pas rater ce genre de manifestation pour les opportunités de contact qu'elle offre avec de futurs clients». Et de poursuivre que «l'incinérateur, qui est implanté dans la zone industrielle de Didouche Mourad, répond aux normes internationales et ses capacité d'incinération sont de l'ordre de 100 kg de déchets/heure, pouvant aller jusqu'à une tonne par jour». La station est destinée, précisera-t-elle, à assurer l'incinération des déchets solides, liquides, des médicaments périmés et des déchets hospitaliers d'ASRI (déchets d'activités de soins à risque toxique). De même, notera-t-elle, que la clientèle de notre entreprise se compte parmi les officines dans plusieurs villes de l'Est du pays et ce, grâce à un réseau de commerciaux qui sont envoyés sur le terrain auprès de ces clients, pour présenter les services de la station de traitement et d'incinération en question.

Les opérations de traitement se font sur la base de conventions signées avec les clients, qui se recrutent pour l'instant surtout parmi les officines pharmaceutiques et les cliniques privées. Et de faire remarquer que «notre participation à ce 1er salon de l'industrie pharmaceutique a été bénéfique, en ce sens que cela nous a permis de nouer beaucoup de contacts avec des professionnels de la pharmacologie et nous escomptons en faire un bon usage», conclut la directrice commerciale.