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Le cercle de réflexion et de proposition «Santé / Pharmacie» est né. Ce
cercle est perçu comme une sorte de think thank ou un groupe de proposition regroupant tous les
intervenants de la chaîne de la santé. Selon ses initiateurs, il n'a aucune
prétention de concurrencer qui que ce soit, encore moins la Commission du
médicament créée récemment au niveau du ministère de la Santé et qui a pour mission
principale de répondre à la demande en matière de médicament du secteur de la
santé qui a connu des ruptures pénalisant des malades.
«C'est pour la première fois qu'un groupe impliquant tous les acteurs de la chaîne de soins et du produit pharmaceutique se réunit», indique le communiqué de presse du cercle, qui regroupe 11 associations et syndicats et qui met l'accent sur «la nécessité d'offrir le meilleur accès aux soins (qualité, disponibilité du produit pharmaceutique)». L'idée de la création de ce cercle a commencé à germer il y a une année déjà, et ce n'est qu'hier que le cercle a tenu sa première réunion constitutive, à l'hôtel Hilton à Alger. Les représentants du Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (CNOP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndica des spécialistes (SNPSSP), des opérateurs en pharmacie (UNOP), du Syndicat des pharmaciens d'officine (SNAPO), la Société algérienne de pharmacie (SAP), l'Association des distributeurs de pharmacie (ADPHA), le réseau des associations des malades chroniques (RAMC), l'Union nationale de protection du consommateur (UNPCA) et l'Association scientifique des étudiants en pharmacie (ASEPA) ont voulu tous apporter leur contribution pour formuler les meilleures propositions qui soient pour améliorer la santé du citoyen. L'on avance déjà au sein de ce cercle que «les soins passent d'abord par la mise en place d'une politique claire et cohérente». L'on estime également que le ministère de la Santé ne peut à lui seul gérer la santé. D'ailleurs, est-il expliqué, dans tous les pays du monde, il existe ce genre de cercles de réflexion dont le rôle est «d'anticiper sur tout imprévu». Il est également signalé que les moyens (ressources humaines et financières) sont suffisants pour améliorer largement le secteur de la santé, mais cela reste sans effets si une bonne gestion de ces moyens fait défaut. «Il ne sert à rien de dépenser toujours plus d'argent pour parer aux ruptures sans assises définies et claires», est-il souligné dans le communiqué qui précise que «le marasme que connaît le secteur de la santé est en somme causé par un manque de visibilité dont la principale raison consiste dans l'exclusion des intervenants de la santé». Des plans d'actions sont attendus et le cercle compte commencer à faire ses propositions en fonction des axes prioritaires qu'il se fixera ultérieurement. Mais, d'ores et déjà, il semble qu'il commencera d'abord par le problème lié à la rupture des médicaments. |
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