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Les habitants de la cité des 260 logements, sise dans le bourg de Sidi El-Bachir et ses alentours immédiats, interpellent les
responsables concernés sur la situation de déliquescence prévalant dans leur
lieu de résidence. Ils dénoncent notamment la décharge sauvage qui prolifère au
fil du temps, ceci en l'absence d'une véritable opération d'assainissement.
Comble de l'ironie et avec toutes les répercussions néfastes sur la santé, ce véritable dépotoir à ciel ouvert jouxte l'établissement scolaire Mejdoub Galla. Tous les déchets ménagers et autres détritus, comme les abats provenant de l'abattage clandestin, s'amoncellent dans cette décharge située à proximité d'un marché de fruits et légumes. «Nos enfants respirent, toute la journée sur leurs bancs de classe, les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces amas de déchets. Nous avons signalé, vainement et à maintes reprises, ce malheureux état de fait à travers des correspondances adressées à l'APC de Bir El-Djir », a indiqué un commerçant installé et demeurant depuis plus de vingt années dans cette zone dudit bourg. Nos interlocuteurs signalent également le déplorable état de la voirie dans ces lieux où les rues sont des pistes carrossables. « Aucune opération de bitumage n'a été entreprise en ces lieux, en dépit des promesses formulées par les élus. En saison des pluies, c'est un véritable calvaire que nous subissons. Nos enfants effectuent un parcours du combattant pour regagner les écoles en pataugeant dans de véritables marécages », a expliqué un autre habitant, membre du comité de quartier, avant de renchérir : « Nous avons usé de toutes les voies de recours mais, hélas, la situation de notre lieu de résidence se dégrade de jour en jour ». Selon nos interlocuteurs, plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités locales pour attirer leur attention. Ils indiquent aussi qu'ils envisagent de saisir le wali d'Oran pour dénoncer la dégradation de leur cadre de vie. |
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