Les habitants de la cité 300 logements à Haï Essabah lancent un appel aux autorités locales, et à leur
tête les services communaux, pour rétablir l'éclairage de leur cité. Les
habitants de cette cité indiquent que l'éclairage public fait défaut depuis
plus de deux semaines. « Dressés au milieu de la cité, les poteaux électriques
sont restés éteints depuis la dernière semaine du mois de décembre dernier. Cette
situation a fait accroître le risque des agressions », dira un habitant. Traverser
ce quartier la nuit est une aventure aux résultats incertains. Et avec
l'absence de l'éclairage public, rares sont ceux qui osent sortir la nuit pour
une quelconque raison », ajoute notre interlocuteur. Les habitants de cette
cité ont, en outre, saisi cette occasion pour demander le revêtement de la
chaussée et le traitement de tous les nids-de-poule.
En effet, «des travaux de revêtement lancés le mois d'août, non loin de
notre cité et plus exactement à la cité des 350 logements baptisée Mostefaï Souleimane, qui
accueille les enseignants et les travailleurs des établissements universitaires
d'Oran, n'ont pas concerné notre cité qui se trouve dans un état lamentable, notamment
en matière de voirie ». Les dernières averses avaient causé de nombreux
affaissements sur le réseau routier. De nombreuses ruelles de cette cité sont
quasiment impraticables, ce qui contraint les automobilistes à faire de longs
détours. Chaque précipitation dans cette cité dévoile que la réalisation de la
voirie n'a pas été faite selon les règles de l'art. Idem pour les routes de la
coopérative Mouwahidine, à une dizaine de mètres de
la cité 300 logements. « Depuis l'acquisition de nos logements, nous vivions le
calvaire, les routes sont impraticables, toutes saisons confondues, des nids-de-poule
à profusion et une chaussée défoncée causent des désastres à nos véhicules. En
effet, nombre de quartiers à Oran connaissent la même situation, notamment à
l'intérieur des cités. Aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des
axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun
tronçon de la ville n'est épargné. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes
qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps
des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule
afin d'éviter d'éventuels accidents.