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Le SA Mohammadia vit actuellement une crise
interne sans précédent. Hadj Saffa, l'ex-président, revient
aux affaires du club après que l'assemblée générale l'eut intronisé comme
président du CSA (Club Sportif Amateur).
Cette élection a fait réagir le président du SSA/SAM, Benfetta Habib, qui ne veut pas reconnaître la tenue de cette AG qu'il a qualifiée « d'anti-réglementaire ». Cette situation peut porter préjudice au SAM dans la mesure où les conflits internes risquent de perturber la préparation de l'équipe à la veille d'une phase retour aussi décisive que capitale. Selon notre source, Hadj Saffa a été intronisé pour précipiter, ou plutôt pousser le président de la SSA/SAM vers la porte de sortie dans la mesure où les résultats ne plaident pas en sa faveur, le club étant dans une position de relégable. Selon notre source, il semblerait que le nouveau président du CSA du SAM a le soutien d'un sponsor d'Alger et d'un responsable asémiste qui a déjà promis à certains jeunes joueurs de l'ASMO et du MCO de les placer au SAM la saison prochaine. A présent, les joueurs retenus par le staff technique sont en stage bloqué à Mostaganem sous la houlette de l'entraîneur Hadj Bendoukha. Ce dernier en homme sage préfère ne pas commenter la situation qui prévaut actuellement au club ou de prendre position. « Personnellement, en tant que technicien, j'ai signé un contrat avec le SAM et non pas avec X ou Y. Tout ce qui se passe en dehors du terrain, ça me dépasse et je n'ai aucun commentaire à faire dans ce sens », affirma-t-il. De l'autre côté, on croit savoir qu'un autre groupe de joueurs s'entraîne sur place à Mohammadia. Par ailleurs, un proche du club nous a informé qu'une initiative aurait été prise pour solliciter les sages du club dans le but de réconcilier les deux responsables afin de sauver le SAM de la relégation qui se profile à l'horizon. Devant cet état de fait, la situation se complique avec Benfetta Habib, en tant que président de la SSA/SAM et de Hadj Saffa, fort de son statut de président du CSA. Les autorités locales doivent s'impliquer en ne tenant compte que d'un seul et unique critère, celui de l'intérêt du SAM. La sagesse doit prévaloir et une prise de conscience est à souhaiter, car il y va de l'avenir du club. En somme, que chacun prenne ses responsabilités, car l'histoire ne pardonne pas et le SAM est un patrimoine qui appartient à toute une ville et à ceux qui avaient écrit ses plus belles pages depuis son existence. |
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