|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de
l'Education nationale ne semble pas prêt à céder ses revendications.
A l'issue d'une AG du conseil national de cette organisation syndicale, tenue vendredi à Alger, le SNCCOPEN a décidé de recourir une nouvelle fois à la contestation pour appuyer les «légitimes» revendications des corps communs. Le syndicat annonce ainsi une grève nationale de cinq jours, du 15 au 19 janvier en cours, ponctuée par des rassemblements devant les directions de l'Education le 17 janvier. Le conseil national de cette organisation syndicale a en fait entériné vendredi une décision prise fin décembre dernier à l'issue d'une assemblée générale ordinaire tenue les 30 et 31 décembre 2011 à Annaba. Il avait également annoncé à Annaba le rejet de l'appel à la grève pour les journées des 3, 4 et 9 janvier lancé par le conseil national de l'Union nationale des travailleurs des corps communs de l'Education nationale, affilié à l'UNPEF, et la Coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels de l'Education, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Le syndicat avait estimé que ces deux grèves étaient «fabriquées» pour servir les intérêts étroits et les agendas d'autres organisations syndicales du secteur de l'Education nationale. Le syndicat avait appelé les corps communs et les ouvriers professionnels à boycotter les deux mouvements de contestation qui ne servent ni de près ni de loin le «légitime combat des corps communs». Le SNCCOPEN a aussi réitéré les revendications socioprofessionnelles des corps communs qui tournent autour de l'obtention du titre de «travailleurs de l'éducation» conformément au décret exécutif 315/08, la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels. Les corps communs veulent aussi la libération de la nouvelle grille des salaires, le versement par les œuvres sociales d'un mois de salaire de réserve, l'organisation d'un mouvement de personnel entre les établissements scolaires, l'indemnisation des travailleurs réquisitionnés durant les examens, l'application de la note de titularisation et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires. Ils demandent également la révision à la hausse des primes dites essentielles : la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport, la prime de rendement ainsi que la prime de service permanent. La plateforme de revendications inclut également la titularisation des contractuels, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité. |
|