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![]() ![]() ![]() ![]() Le retard enregistré dans les cours dans certaines universités, dont
celle des sciences économiques de Dely Ibrahim,
seront rattrapés. C'est ce qu'a annoncé jeudi le ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche
scientifique, M. Rachid Harraoubia. Ce dernier qui
s'exprimait en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales au
Conseil de la nation, a affirmé que les moyens à mettre en œuvre pour rattraper
ce retard et les modules qui doivent être dispensés dans un délai bien précis
ont été examinés lors de la réunion tenue mardi dernier avec les responsables
du secteur. Concernant les raisons à l'origine de ce retard, le ministre a
évoqué les «cumuls» de l'année dernière, dont la tenue des examens de juin et
juillet derniers ainsi que les examens de rattrapage en septembre. Tout en
rappelant la création de commissions pédagogiques et conseils scientifiques au
niveau des universités concernées, M. Harraoubia a
insisté sur l'importance de dispenser les cours dans lesquels un retard est
accusé, dans les délais fixés et en volume suffisant.
Le ministre a tenu au passage à préciser que le ministère respectait l'autonomie de 87 établissements universitaires à travers le territoire national, toutefois, a-t-il dit, le ministère suit ce qui a été dispensé comme cours au niveau de ces établissements. Lors de son intervention en séance plénière, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé que 6.000 postes de formation pour l'obtention du magister seront ouverts au titre de l'année universitaire 2011-2012. Harraoubia qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation, a indiqué que ces postes seront ouverts après l'étude des offres présentées par les universités portant sur la mise à niveau de 562 formations en post-graduation et 16 autres en post-graduation spécialisée (PGS) durant l'année universitaire 2011-2012. Le ministre a précisé que l'admission au magister passe par le biais de concours nationaux conformément à l'arrêté n°90 du 12 avril 2003 démentant à cet effet les «rumeurs» selon lesquelles une loi aurait été promulguée pour l'organisation des concours de ce type de formation magister. Concernant la post-graduation spécialisée, M. Harraoubia a affirmé que ce diplôme est consacré par la nomenclature des diplômes universitaires, reconnu par la direction générale de la Fonction publique et classé en vertu du décret présidentiel 07-304 du 29 septembre 2007 définissant la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires et du système de leur rémunération dans le grade 13. Il a par ailleurs rappelé que les diplômes délivrés par les universités algériennes «sont reconnus par tous les établissements sans exception». Pour ce qui est des offres d'emploi pour le master qui a été réhabilité cette année, le ministre a relevé qu'elles sont estimées à 727 offres couvrant les différents domaines de l'enseignement supérieur permettant à plus de 70.000 étudiants de s'y inscrire. D'autre part et en réponse à une question inhérente à la recherche scientifique et les moyens mis en œuvre par l'Etat, le ministre a indiqué que l'Etat a affecté 100 milliards DA à la recherche scientifique et technologique à raison de 20 milliards DA par an au titre du plan quinquennal de la recherche scientifique 2010-2014. Harraoubia a affirmé que le président de la République a fait part de sa «disposition» à allouer une enveloppe supplémentaire en cas d'épuisement de cette importante somme, pour peu que les résultats de ces recherches profitent au pays. Le ministre a rappelé que l'Algérie se dirige vers la recherche scientifique appliquée, c'est pourquoi le ministère de l'Enseignement supérieur a tracé un programme permettant la réalisation de 1.200 laboratoires de recherche au niveau national, sachant que l'Algérie dispose actuellement de 1.150 laboratoires accrédités activant dans divers domaines. «10.700 projets de recherches scientifiques ont été sélectionnés parmi lesquels 5.000 feront prochainement l'objet d'évaluation», a souligné M. Harraoubia. |
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