Une dizaine de
personnes exclues de l'opération de relogement des habitants des chalets de
SOTRACO ont tenu, jeudi dernier, un rassemblement devant le siège de la daïra
«pour protester contre le fait qu'elles soient injustement écartées, disent-elles,
du transfert dans des appartements neufs à Ali Mendjeli».
Selon un des animateurs du mouvement de contestation, «nous sommes 42 familles
à être exclues du bénéfice d'attribution de logements sans explication
convaincante.
Et 8 familles
d'entre nous ont été tirées au sort et sont en possession de décisions, mais
lorsqu'elles se sont présentées à l'OPGI pour payer, elles
ont été surprises de ne pas trouver leurs noms sur la liste officielle de celle-ci.
Maintenant, les chalets ont été rasés et nous nous retrouvons sans toit, hébergés
chez des parents et amis». Selon un autre protestataire habitant un bidonville
juste à proximité des chalets, qui a été inclus, dit-il, dans la liste des
délocalisés des chalets en question, «nous sommes sept familles à nous être
retrouvées exclues de la liste des bénéficiaires». Et d'ajouter que «si pour le
moment nos maisons sont toujours debout et pas encore rasées, elles ne sont
cependant plus alimentées ni en gaz ni en électricité, mais nous y demeurons
malgré tout pour nous protéger du temps froid de ces jours-ci, car nous n'avons
pas où aller». Enfin et à force de faire le pied de grue devant la daïra, ils
ont réussi à parler au SG qui leur a fait savoir que leurs dossiers sont en
instance d'étude et leur a conseillé de patienter encore un peu.