![]() ![]() ![]() ![]() Les occupants de l'immeuble sis n°06, rue Benzineb
Harrat (ex-Anatole France) au quartier de Medioni lancent un appel aux autorités locales, vu l'état
dans lequel se trouve leur habitation. Occupé par six familles, l'immeuble en
question date de l'ère coloniale et présente d'importantes fissures. Les mûrs
sont lézardés et menacent de s'effondrer à n'importe quel moment. «Notre
immeuble a fait l'objet de plusieurs effondrements partiels, l'un d'eux il y a
quelques jours seulement», dira un habitant. Durant les dernières pluies, une
pièce située au premier étage occupée par un malvoyant et ses enfants s'est
complètement effondrée.
L'homme en question occupe cette pièce depuis plus de 50 ans. Mais suite aux dernières précipitations, il a été contraint d'évacuer la pièce et de se loger dans une tente qu'il a dressée à proximité de l'immeuble et se trouve livré aux intempéries et à l'insécurité. Oran continue de perdre une à une ses anciennes bâtisses à un rythme inquiétant et le spectre des victimes plane au-dessus des vieilles bâtisses, dans les vieux quartiers de la ville. Il ne se passe pas un jour sans qu'on n'entende parler d'un effondrement ou d'un effondrement partiel. La majorité des quartiers d'El-Bahia est menacée par le risque des effondrements. Et nombreuses sont les familles qui vivent dans un danger permanant. Pour faire face à cette situation, la wilaya d'Oran a bénéficié d'un quota de 21.000 logements sociaux dont les travaux d'une grande partie d'entre eux ont été lancés. On apprend également que près de 4.000 pré-affectations de logements sociaux seront distribuées cette semaine. A ce titre, la daïra d'Oran a destiné 1.984 décisions aux habitants d'El-Hamri, 734 à ceux de haï Derb et 705 à ceux de haï Medioni. D'autres habitants de vieux quartiers bénéficieront de cette opération d'attribution de pré-affectations, à savoir la cité «La Calère» (195 décisions), les lieux-dits «Magenta», «Calo» et «Téléphérique» (128), «Frange maritime» (107), «Ravin blanc» et «Beni Yenni» (28) et haï «Makkari» (75). |
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