En raison de manquements aux règles professionnelles et non-respect des
dispositions des cahiers des charges, 13 agences de contrôle technique
automobile ont été fermées durant l'année 2011. L'annonce a été faite, hier, par
Abdellah Leghrieb, le
Directeur général de l'établissement national de contrôle technique automobile (Enacta) sur les ondes de la Radio nationale. Le même
responsable a également fait savoir que pour les mêmes raisons, 58 contrôleurs
ont été suspendus, dont un à titre définitif suite au retrait définitif de son
agrément. Tout en précisant que le parc national roulant connaît un
rajeunissement massif, M. Leghrieb a fait savoir que
l'établissement qu'il dirige a «renforcé le programme de contrôle des agences
pour s'assurer qu'elles font convenablement leur travail». A propos du parc
national automobile, le DG de l'ENACTA a révélé que
«rien que pour l'année 2011, quelque 320.000 véhicules neufs sont entrés sur le
marché et que le nombre de véhicules immobilisés en 2003, date du début du
contrôle technique, était plus important qu'aujourd'hui». Ceci dit, l'immobilisation
a tendance à baisser, a précisé l'invité de la radio. Au total, ce sont quelque
208.998 véhicules qui ont été immobilisés depuis le démarrage du contrôle de
véhicules en février 2003, alors que 480.998 ont été soumis à des contre-visites,
soit un total de 689.744 véhicules retirés partiellement ou totalement de la
circulation en raison du danger qu'ils présentaient. Ces opérations annuelles
de contrôle technique ont conclu qu'il s'agit principalement de voitures de
particuliers et de véhicules légers de transport qui ont été retirés de la
circulation. A une question sur la part du véhicule dans les accidents de la
route, le directeur de l'Enacta a précisé qu'«elle
était de l'ordre de 2 à 4%», insistant sur le fait que tous les véhicules sont
contrôlés selon les standards internationaux». Depuis l'année de l'entrée en
vigueur de cette mesure, 15 millions de contrôles ont été effectués à travers
le territoire national.
Le contrôle technique des véhicules mis en circulation en 2010 a débuté le 2 janvier
dernier et s'étalera sur toute l'année 2012. Les automobilistes qui ne se
seraient pas présentés à l'une des agences agréés par le ministère des
Transports encourent des sanctions allant du paiement d'une amende de 20.000 à 50.000
DA, de la suspension du permis de conduire pour une durée de deux à six mois
ainsi qu'une peine d'emprisonnement de deux à six mois.