La cour de Bouira a condamné,
avant-hier, en troisième session criminelle ordinaire, l'accusé (M.B.R), âgé de
32 ans, à la peine de
10 ans d'emprisonnement ferme. Il a été poursuivi pour les délits d'homicide
volontaire avec préméditation tandis que le représentant du ministère public
avait requis la peine
capitale à son encontre. L'affaire remonte à
un soir du 4 septembre de l'année 2008, dans la ville de Nantes en France,
lorsqu'un crime a eu lieu sur la
personne de Togho Botogho, originaire d'Afrique. Il avait
reçu des coups de feu à l'abdomen et au niveau du cœur,
le laissant raide mort sur le coup. Une enquête a été par la suite ouverte par
les services de la
police française qui a abouti à
l'implication de deux frères résidant dans la circonscription de
Nantes. L'un des deux frères, coaccusé (S.B.R), a été arrêté en France et la justice l'a condamné à
une peine de 20 ans d'emprisonnement ferme. Par contre, son autre frère (M.B.R),
accusé également, a fui la
France pour regagner l'Algérie, son pays natal, en passant
par l'Espagne. Agé de 32 ans, le fuyard, natif de la région de Sour El-Ghozlane,
séjournera au domicile de son grand-père habitant la localité de Ouled
Aliane dans la région de
Sour El-Ghozlane. Les autorités françaises, après sa fuite, ont saisi Interpol
qui a lancé un mandat de recherche international contre lui. Il fut finalement
arrêté dans la région de
Aïn Bessem deux années plus tard, c'est-à-dire en 2010. Lors de son procès, l'accusé
avait admis ne jamais avoir l'intention de tuer la victime qu'il
connaissait auparavant. Cette dernière lui a apprit à consommer de la drogue jusqu'à
devenir un dépendant de cette substance dangereuse. Il a aussi avoué qu'après
le divorce de ses parents, il avait quitté le pays pour la France afin de
rejoindre sa mère, qui était partie avant lui en compagnie de ses frères. Les
raisons qui ont conduit l'accusé à commettre l'irréparable ont tourné autour
d'une histoire de drogue. L'auteur avait avoué avoir tiré des coups de
sommation en direction de la
voiture de la
victime, et qu'il n'avait nullement l'intention d'attenter à
sa vie. Juste après le drame, l'auteur avait quitté le territoire français pour
regagner son pays natal. Après plaidoirie, l'accusé a été condamné à 10 années
d'emprisonnement ferme par la
cour de Bouira.