Les multiples
journées d'études organisées au fil du temps à Ghardaïa, à travers lesquelles
plusieurs institutions auraient rivalisé d'ardeur pour informer le citoyen et
l'exhorter à ne pas gaspiller le précieux liquide, n'ont servi à rien. Il est à
signaler qu'à Ghardaïa, l'ADE, l'agence créée pour gérer le problème de l'eau
et qui est censée, en couvrant tout ou presque le territoire de la wilaya, résoudre un tant
soit peu la
problématique de l'alimentation en eau potable de ses
communes et de prévoir le remplacement des réseaux vétustes en éliminant les fuites
qui inondent pas moins d'un quartier à travers les communes de la wilaya, semble montrer ses
limites. Pour ne citer, à titre d'exemple, qu'un seul cas parmi tant d'autres, les
habitants du quartier « Ioulaoualène », situé en bordure de la route de la palmeraie de Ghardaïa,
attendent toujours l'intervention des services des eaux (ADE) pour réparer des
fuites qui se sont manifestées au niveau du réseau d'alimentation en eau
potable (AEP). Ces habitants font savoir que la déperdition d'eau
subsiste depuis des semaines. Et ce, en dépit d'avoir pris soins d'informer les
services concernés. De l'eau qui se déverse à perte ; conséquemment,
les services de l'ADE ont été à maintes fois interpellés pour intervenir dans
le but de mettre fin à ces fuites d'eau qui altèrent leur rue et importunent
les passants. Il est par ailleurs utile de savoir que la population de la wilaya de Ghardaïa, qui
avoisine les 500.000 habitants, augmentera la demande en eau pour
l'irrigation, pour l'industrie et pour la consommation des
ménages. De l'eau potable de la
wilaya de Ghardaïa se perd en raison de nombreuses fuites
découlant du réseau d'adduction. Il y a de quoi s'alarmer.