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Dans son audience d'hier lundi, le tribunal criminel près la cour de
Constantine a eu à examiner une affaire de falsification de documents
administratifs et de faux et usage de faux impliquant un jeune homme identifié
par les initiales F.H. et qui demeure à la nouvelle ville Ali Mendjeli dans la wilaya de Constantine.
Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, les faits de cette affaire se sont produits en 2004, quand le frère aîné de l'accusé a porté plainte à l'encontre de ce dernier l'accusant d'avoir vendu sa voiture après la lui avoir volée, tout en expliquant qu'il lui avait prêté le véhicule dans le but de travailler comme clandestin. Après deux ans d'absence et selon les déclarations de la victime, le mis en cause est rentré à Constantine sans la voiture en expliquant à son frère qu'elle lui a été volée à Tébessa par l'accusé principal toujours en fuite. Appréhendé par les services de la gendarmerie, après enquête, l'accusé a déclaré au cours de son interrogatoire que lors de son travail à Tébessa en qualité de clandestin, la voiture en question est tombée en panne. Il a contacté un ami à lui (S.M.) qui habite la même ville. Ce dernier lui a proposé de laisser la voiture chez un mécanicien et profiter ainsi pour faire une courte visite à sa famille à Constantine. Trois jours plus tard, le mis en cause a reçu un appel de la part du père de l'accusé en fuite lui disant que ce dernier a volé la voiture. Questionné hier sur ces accusations, le prévenu a nié avoir volé la voiture de son frère. La défense quant à elle a plaidé la thèse présentée par son mandant et a sollicité la relaxe pure et simple de son client. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a demandé dix ans de prison et une amende d'un million de dinars. Après délibérations, le mis en cause a été relaxé. |
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