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Les habitants de l'avenue de Roumanie reviennent à la charge

par A. El Abci

Près d'une soixantaine d'anciens habitants de l'avenue de Roumanie, pour la majorité propriétaires, exclus de l'opération de transfert vers la nouvelle ville de Ali Mendjeli effectuée en 2009, ont tenu hier matin un sit-in devant le cabinet du wali pour «réclamer l'assainissement de leur situation et en premier leur relogement et rapidement comme promis», soulignent-ils.

Selon des protestataires qui sont, disent-ils, «près de 170 habitants qui pour la plupart sont propriétaires et qui plus est, n'avons pas demandé d'être relogés ailleurs, le problème qui se pose c'est qu'au début du mois de décembre dernier, nous avons été reçus par le wali lui-même, qui nous avait dit que nous figurerions sur une liste additive et que notre situation sera assainie, juste après le transfert des habitants de Sotraco, nous demandant à cet effet de ne pas perturber l'opération et d'être patients». Et d'ajouter que «le wali nous assuré que tous ceux qui ont droit à un appartement neuf, en auront ». Cependant, indiquent-ils, «une fois le cas des habitants des chalets de Sotraco réglé, cela a été le tour de ceux des cités El-Bir, Améziane et ensuite ceux d'El-Hattabia, alors que notre cas est toujours pendant. Pire encore, on dit que le prochain relogement concernera les habitants de la rue des Maquisards, qui seront suivis par ceux de la vieille ville de Souika».

Et de poursuivre que «beaucoup d'entre nous commencent à ne plus supporter cette attente, cela fait deux ans que nos maisons ont été démolies et que nous sommes hébergés chez des parents ou chez des amis, avec tous les problèmes faciles de promiscuité à imaginer et de difficultés se répercutant sur la scolarité des enfants». Et de faire remarquer que «tous ceux qui ont construit des gourbis, sont en train de passer avant nous. Faut-il en faire de même pour être sûr de bénéficier d'un relogement ? Nombreux sont ceux parmi nous qui sont arrivés à cette conclusion amère».

Le chef du comité de l'avenue de Roumanie, après sa sortie d'une entrevue avec le wali faite la matinée, a déclaré encore déçu, «c'est toujours des promesses, nous n'avons pas pu arracher un engagement ferme de sa part. Notre dossier étant toujours à l'étude, le wali nous a fait savoir qu'il décidera de notre relogement au moment opportun et qu'il le choisira lui-même».