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« Indignés» par les déclarations faites dimanche dernier à la radio
locale par le représentant de la
Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) à propos
de l'état de la route qui traverse leur quartier au niveau des 800 logements, les
habitants d'El Gammas sont montés au créneau hier pour dénoncer les
«tergiversations dont font preuve les responsables à différents niveaux, face à
leurs appels pour intervenir afin de mettre fin à la situation catastrophique
dans laquelle se trouve l'artère principale de la cité», ont-ils clamé avec
colère. «Ils nous ont promis à plusieurs reprises d'engager des travaux de
réfection de la route et le dernier rendez-vous nous a été fixé pour le début
de ce mois de décembre. Malheureusement, ce mois se termine sans que leurs
promesses soient suivies d'effet. Ils nous ont avancé différents prétextes en
disant que le cas d'El Gammas sera traité dans le cadre d'un programme
comprenant la réhabilitation des réseaux de l'alimentation en eau potable et de
l'assainissement, mais nous ne voyons rien venir. Les habitants sont exaspérés
par l'état d'isolement du quartier que les taxis et les bus de transport public
refusent de desservir à cause de l'état de cette route», nous ont déclaré hier
des habitants d'El Gammas que nous avons interrogés. Plus modéré, le président
du comité de quartier des 800 logements, M. Boukhelia,
a déclaré, quant à lui, qu'il allait faire une dernière tentative auprès du
responsable du secteur urbain pour obtenir une date quant au déclenchement
rapide des travaux avant de décider des actions à entreprendre.
Pour le délégué du secteur urbain, M. Bouchema, «la responsabilité incombe à la DUC qui n'a pas fait son travail», a-t-il affirmé. «Dans un premier temps, a expliqué cet élu, la réfection de la route avait été prise en charge par cette direction dans le cadre du programme d'amélioration urbaine, mais le travail effectué par une entreprise privée comportait des insuffisances et nous avons émis des réserves en refusant de signer la réception finale du projet. Aussi, le secteur urbain a saisi la DUC à plusieurs reprises, lui demandant d'inviter l'opérateur à traiter ces insuffisances, mais sans résultat. Maintenant, nous avons décidé de prendre nos responsabilités pour faire nous-mêmes le travail et avec nos modestes moyens pour réparer un peu la route. Malheureusement, à chaque fois que des pluies tombent, l'état de la route se dégrade encore parce qu'il n'existe pas sur le parcours des avaloirs pour l'évacuation des eaux». Pour rappel, le cas de la route d'El Gammas a été soulevé dimanche dans le cadre de l'émission «Forum» de la radio régionale qui a traité de l'amélioration urbaine, et le représentant de la DUC, M. Bouteraa, a expliqué tout d'abord la situation de cette route qui se trouve au bas d'un talus et reste soumise à tous les aléas découlant du ruissellement des eaux de pluie. Il a rappelé que le tronçon de la route réparé en 2006 avait effectivement soulevé des réserves de l'APC, mais il a tenu à préciser que l'entreprise qui a exécuté les travaux a fait correctement son travail». Il a tenu à préciser que l'état de la route s'est dégradé encore par suite des travaux qui ont été effectués par la suite par certaines entreprises, comme la Seaco, et cela a conduit, selon lui, à la détérioration de la route. Il a terminé son intervention en disant textuellement que «L'APC n'a qu'à prendre en charge elle-même les réparations à effectuer sur la route». |
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