La sardine, qualifiée auparavant
de plat du pauvre et vendue il y a une dizaine d'années entre 10 et 15 DA le kg,
a atteint ces derniers jours le seuil de 300, voire 350 DA le kg au prix du
détail. Au port de Mostaganem, la
caisse de sardine de 20 kg se négociait hier matin entre 3.000 et 4.000
DA. Entre la sardine à
350 DA et le poulet à 280 DA, les ménages en général optent pour le deuxième
produit. Un professionnel de la
pêche de Mostaganem, contacté à ce sujet, souligne que les
prix risquent encore d'augmenter dans les prochains jours en raison du mauvais
temps pendant la
saison hivernale où même le nombre de sorties en mer sera
revu à la baisse,
ce qui aura une répercussion sur l'offre. Notre interlocuteur explique aussi que le
nombre d'embarcations de pêche a doublé depuis une dizaine d'années mais la zone de pêche n'a pas
évolué parallèlement. La
surpêche, le non-respect des zones de pêche a aussi beaucoup
influencé sur le stock pêchable dans notre zone, principalement la sardine et l'ensemble du
poisson bleu. Selon un armateur, «les formations accélérées de 45 jours pour
les patrons côtiers et pour les capacitaires a beaucoup influencé sur les
méthodes de pêche et l'organisation de la profession.
Il faut au minimum
03 ans de formation pour les patrons de pêche, les capacitaires et autres pour
pouvoir exercer dans de meilleures conditions le métier de pêche et augmenter la qualité et la quantité de production.