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Grève des adjoints de l'éducation, le 7 janvier

par S. E. K.

Les adjoints de l'éducation sont décidés à poursuivre leur protestation, après le sit-in du 20 décembre dernier devant l'annexe de l'Education nationale à Ruisseau (Alger), et qui, selon le syndicat «a été réprimé par les forces de l'ordre».

Au cours d'une réunion, tenue hier à Alger et consacrée à l'évaluation de la situation, est-il indiqué dans un communiqué, les membres de la coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE-SNTE) ont convenu de la poursuite de leur mouvement de protestation par la tenue d'un sit-in devant la même structure, à Ruisseau, et appelé à une grève pour le 7 janvier prochain. La coordination a, «d'autre part, soutenu que le ministre a, pour sa défense, «falsifié la vérité et les arguments dont il a usé ne sont pas convaincants» et constituent, du coup, une atteinte pour la réputation du corps des adjoints de l'éducation.

Les adjoints de l'éducation contestent leur statut dont le contenu, estiment-ils, est «aux antipodes des aspirations des adjoints de l'éducation». Un membre de ce syndicat estime «nous nous attendions à un statut favorisant l'épanouissement de ce corps en raison des tâches importantes qui lui sont dévolues dans les établissements scolaires, mais c'est l'inverse qui s'est produit».

«Notre avenir a stagné en raison de l'impossibilité pour nous d'accéder durant notre carrière ni à une formation ni encore à une promotion», ont soutenu des adjoints de l'éducation.

La coordination des adjoints de l'éducation a réitéré sa revendication à la promotion et pas uniquement au poste de conseiller de l'éducation (seule promotion existante) autant qu'elle revendique la révision du classement catégoriel (classés à la catégorie 7, les adjoints de l'éducation demandent à être classés à la 10).

La coordination, qui appelle ses adhérents à venir nombreux au sit-in, charge la tutelle et lui impute la situation actuelle de ce corps qui «n'a pas recueilli pendant des dizaines d'années l'intérêt qu'il mérite».