« Andaloussia ya el habiba», du Marocain Mohamed Nadif, aura le privilège d'inaugurer les projections des films en compétition dans l'édition de cette année du FOFA. Cette inauguration des projections aura lieu le vendredi à 15 h au cinéma Essaada retenu pour les longs-métrages alors que la salle Maghreb abritera celles des documentaires réalisés dans le cadre de «Tlemcen capitale de la Culture islamique». Le même jour à dix-huit heures, le public a rendez-vous avec l'Algérienne Fatima Zahra Zaamoum pour débattre de son film «Keddach thabni» (Combien tu m'aimes). Les deux films au programme de la journée de samedi sont : «Kaff el Kamar» (la paume de la lune) de l'Egyptien Khaled Youssef, un «disciple» de Youssef Chahine, et «Al moghani» (le chanteur) de l'Irakien Kassem Haoul. Le troisième jour de ce festival verra la projection de «Dima Brando» du Tunisien Réda El Bahi et «Dimachq maa hobi» (Damas avec mon amour) du Syrien Mohamed Abdelaziz. Le lundi 19 décembre, ce sera le tour du film libanais «Hala Louine» de Nadine Labki et du second film marocain: «Majed» de Nassim El Abbassi. «Normal», le film de Merzak Allouach, est programmé le mardi à 15 h et sera suivi par «Assmaa», film égyptien d'Amr Salama. Le mercredi, le public est convié à découvrir «Modoun etransit» (les villes de transit) du Jordanien Mohamed El Kahchi et «Habibi rassek kharban», un film palestinien. Remarquons cette année l'absence du cinéma des pays du Golfe, un cinéma, si on se réfère aux précédentes éditions de ce festival, encore à ses balbutiements mais qui affiche de grandes ambitions.

Soulignons que le FOFA consacre, parallèlement aux films en compétition, une rétrospection du cinéma arabe dans la même salle «Essaada» à partir de 21 heures, avec, entre autres, «Chroniques des années de braise» de Lakhdar Hamina; «Mascarades»; «Al Mor roua Romane»; «Aïn Ecchams»?.. et «Hors la loi» de Bouchareb. Dans cette rétrospection, la part belle a été accordée au cinéma algérien. Par ailleurs, les amoureux du court-métrage peuvent suivre des dizaines de production de ce genre à la cinémathèque.

D'un autre côté, nous avons appris, auprès de certains membres du commissariat de ce festival, qu'ils sont débordés par les demandes d'accréditation des médias, écrits et audiovisuels, étrangers. Ce qui suppose que le festival d'Oran commence à avoir une aura au niveau international. Conséquence du succès des quatre précédentes éditions de ce festival ? Ce n'est pas à exclure.