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Oeuvres sociales de l'Education: La centralisation l'emporte

par Mokhtaria Bensaâd

Les résultats officiels des élections de la gestion des œuvres sociales de l'Education nationale ont été annoncés hier par le ministère de l'Education. Les fonctionnaires ont tranché sur cette question qui faisait depuis des mois polémique. La gestion des œuvres sociales sera assurée par une commission nationale et des commissions de wilayas. 298.534 votants, représentant un taux de 61,87%, ont voté pour le bulletin n°1, optant ainsi pour une gestion centralisée. Selon les résultats annoncés par le ministère, 38,13% des votants ont choisi une gestion par des commissions d'établissements scolaires. 19 cas de recours ont été enregistrés sans aucune conséquence significative sur le résultat final, selon le communiqué du ministère. Ces élections ont été marquées par un taux de participation de 91%, représentant 496.208 fonctionnaires sur un total de 545.462.

Le ministère de l'Education nationale a précisé que les observateurs à l'intérieur ou à l'extérieur du secteur ont qualifié ce scrutin d'exemplaire, au moment où certains syndicats autonomes ont dénoncé des irrégularités constatées durant le processus électoral.

Pour le ministère, l'ensemble des opérations de vote et de traitement des données se sont déroulées dans la transparence totale en présence de 20 606 observateurs délégués par les syndicats agréés de l'Education. Par leur présence et leur engagement à toutes les phases du scrutin, les syndicats CNAPEST, UNPEF, FNTE, SNAPEST, SNTE, SATEF et SNAPAP ont «grandement contribué à la réussite de ce scrutin», souligne le communiqué. Ces élections ne représentent qu'une première étape qui vient de statuer sur la centralisation de la gestion des œuvres sociales. Un autre scrutin est prévu après les vacances d'hiver pour élire les membres des commissions de wilayas et ceux de la commission nationale. Pour une meilleure préparation pour cette épreuve, les syndicats du secteur ont demandé le report du scrutin après le 22 décembre, date de réunion de la commission des élections, pour trancher sur la date du prochain vote. Ce report est motivé par le souci des partenaires sociaux de donner l'occasion aux 200 établissements, qui ont opté pour le bulletin n°2 et par conséquent n'avaient pas de candidats pour les commissions, de choisir leurs représentants.