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Le bureau fédéral de la FAF
a directement imputé l'élimination de l'équipe nationale des moins de 23 ans à
l'entraîneur Azzedine Aït-Djoudi
et aux clubs. Pour rappel, l'équipe nationale a échoué dans son objectif de se
qualifier aux Jeux olympiques de Londres de 2012.
Dans le communiqué ayant sanctionné la réunion du bureau fédéral, tenue dimanche dernier, il est mentionné que la FAF «a pris connaissance des éléments négatifs ayant favorisé la contre-performance inattendue de l'équipe nationale olympique, malgré les moyens importants mobilisés par la fédération au profit de l'équipe nationale olympique tout au long de sa préparation et des éliminatoires durant ces deux dernières années ». En ce sens, la FAF s'en lave les mains, estimant que tous les moyens ont été dégagés au profit des Olympiques, ce qui est irréfutable du reste.Tout en regrettant cette élimination «inattendue», la FAF a constaté «hélas encore une fois, que la formation au niveau des clubs demeure inexistante et que les jeunes joueurs, même talentueux, manquent de temps de jeu et n'arrivent pas au moment des échéances internationales à atteindre le haut niveau». La FAF n'a pas omis de signaler aussi «la responsabilité du staff technique (qui) demeure pleine et entière dans ce regrettable échec». Et c'est pour toutes ces raisons que «le bureau fédéral a décidé de mettre fin aux fonctions du staff technique actuel des U23 pour objectif non atteint». Ainsi donc, Aït-Djoudi, qui avait déclaré qu'il restait à la disposition de la FAF, se voit limogé et sort par la petite porte. La réaction de la FAF est plutôt virulente par rapport à ce qu'a tenté de faire croire Aït-Djoudi. Ce dernier n'avait pas cessé de déclarer que «l'élimination de l'équipe n'était pas un échec», se réjouissant que «l'équipe ait atteint le dernier tour des qualifications». Mais à la FAF, cet échec a été mal digéré du fait des moyens mobilisés en faveur des Olympiques. D'ailleurs, l'élimination était «inattendue» pour les responsables de la fédération. Toutefois, au vu de la situation générale du football national, les éliminations successives des différentes sélections sont devenues logiques. Une fédération ne disposant pas d'une Direction technique nationale (DTN) stable et, par conséquent, d'une stratégie de formation et de développement, ne peut pas aspirer à de meilleurs résultats. Il est vrai que la FAF a mis tous les moyens du côté des Olympiques, mais en l'absence d'une DTN stable et permanente, il est difficile d'imposer aux clubs de se consacrer à la formation. En somme, la responsabilité reste partagée et la FAF ne peut se cacher derrière la disponibilité de moyens. |
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