![]() ![]() ![]() ![]() La grève de deux jours initiée à partir d'hier par le bureau national de la Fédération des
travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels a été suivie
au niveau de 28 wilayas à l'échelle nationale, soit un taux de 65%. C'est ce
que nous a révélé hier M. Salem, membre de cette instance fédérale dépendant de
l'UGTA, en précisant que, durant le premier jour, dans
les établissements dont le personnel n'a pas adhéré à cette grève, des
assemblées générales ont été tenues afin d'expliquer le but recherché à travers
cette action de protestation qui ne constitue nullement une fin en soi, mais
vise à amener la tutelle à revenir au dialogue pour le traitement de tous les
dossiers restés en suspens. Le même responsable syndical a estimé que si, dans
certaines wilayas, la grève n'a pas été suivie, « cela s'explique par les
intimidations et les pressions exercées par l'administration sur le personnel ».
Par ailleurs, M. Salem a révélé qu'au niveau du secrétariat national de la Fédération, le conflit
entre le secrétaire général et plusieurs membres découle du fait que « le
premier responsable a toujours voulu agir personnellement et n'a, à aucun
moment, œuvré pour la concrétisation des recommandations du congrès tenu en 2007
relatives notamment à un nouveau statut du personnel du secteur ainsi qu'à un
dialogue ouvert avec la tutelle pour résoudre tous les problèmes ». Selon le
même responsable syndical, « la confiance a été retirée au secrétaire général ».
A ORAN, LE TAUX DE SUIVI A ETE ESTIME DE SOURCE SYNDICALE A 90%. Pour rappel, la Fédération a déposé le préavis de grève le 22 novembre et espère que cette action de protestation permettra un rapprochement entre la tutelle et le partenaire social et si aucune suite n'est donnée, un recours à une grève illimitée est envisagé. Quant aux revendications, elles s'articulent notamment autour de la révision du statut particulier ainsi que le régime indemnitaire au même titre que d'autres secteurs similaires tels que l'Education nationale. A ce titre, il est demandé une prime spéciale de l'ordre de 25% au profit du personnel, ainsi que la généralisation des primes pédagogiques, de documentation au profit des intendants ainsi que des services économiques, qui seront calculées sur la base du salaire de base. L'autre doléance a trait à la titularisation des personnels contractuels ainsi qu'aux augmentations salariales au profit des chefs de service des instituts spécialisés et enfin la promotion du personnel et un calendrier des vacances. |
|