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Intervenant hier à la radio régionale de Constantine pour répondre aux
questions posées lors des débats, le président-directeur général de l'OPGI de Constantine, M. Azzam, a
démenti que des bâtiments neufs livrés par son office connaissent des problèmes
d'étanchéité ou autres. «Nous avons changé de système de construction et avant
de livrer un bâtiment, on doit s'assurer systématiquement de son étanchéité en
remplissant la terrasse d'eau pendant 48h. Et s'il y a des problèmes dans ces
nouveaux bâtiments, cela est dû aux locataires qui construisent des réservoirs
et font des trous pour faire passer les conduites d'alimentation jusque dans
leurs appartements». Le PDG de l'OPGI a affirmé que
l'office s'abstiendra désormais de travailler directement avec les locataires
mais avec leurs représentants dans les comités de quartier. Il signalera
également les atteintes portées sur les murs porteurs des bâtiments par les
citoyens qui procèdent à des aménagements des locaux et a signalé que l'office
a actuellement de nombreuses décisions de justice en attente d'application
contre les fraudeurs. L'intervention du PDG de l'OPGI
a été faite au moyen du téléphone au cours de l'émission «Forum de la radio», diffusée
hier en direct. Mais son collaborateur, M. Ramoul, responsable
du patrimoine immobilier de l'office, qui se trouvait sur le plateau, a
complété en affirmant que son administration réserve à l'entretien des
bâtiments une enveloppe annuelle allant de 6 à 8 milliards de centimes, en
précisant que la priorité est accordée à ceux dont les locataires s'acquittent
régulièrement de leurs loyers. «Parce que nous ne recevons aucune subvention de
l'Etat pour les travaux de l'étanchéité et l'office réserve le tiers des loyers
à la maintenance et avec le parc de 50.000 logements que nous avons, notre
budget est suffisant ! Nous avons un programme de 100 milliards de centimes».
L'émission en question a soumis aux débats le programme de l'office pour la maintenance de son parc immobilier et la lutte contre les infiltrations des eaux de pluie à partir des terrasses et des façades des immeubles. De prime abord et selon les informations communiquées par les responsables de l'office invités sur le plateau, on a appris que le parc immobilier de l'OPGI se compose de 626 immeubles implantés à travers la wilaya, lesquels, indiquent ces responsables, nécessitent dans leur totalité une reprise complète en matière d'étanchéité, de vides sanitaires, ravalement des façades, etc. «Nous avons une étude qui a touché toute la wilaya et, il y a cinq mois environ, nous avons adressé une correspondance à ce sujet au ministère de tutelle pour demander un budget qui nous permettra de mener cette opération que nous avons évalué à 100 milliards de centimes environ». Un recensement fait dans la commune d'El-Khroub a révélé, au centre-ville, l'existence de 93 bâtisses dont l'état nécessite un programme de réhabilitation d'urgence pour la reprise complète du système d'étanchéité. Ils sont 88 à Ali Mendjeli et 56 à Massinissa. «Un bâtiment de 28O m² va nous coûter environ 95 millions de centimes», a noté M. Ramoul en signalant qu'il y a 626 immeubles au niveau de la wilaya qui nécessitent des travaux d'étanchéité. Les responsables de l'OPGI ont axé les débats sur la responsabilisation des locataires en les amenant à plus de civisme, notamment en ce qui concerne le paiement des loyers et le respect des lieux communs, et ont estimé à 154 milliards de centimes les arriérés de loyer. «Nous éprouvons beaucoup de difficultés pour le recouvrement des loyers car l'OPGI n'a aucun mode d'intervention à l'encontre des réfractaires, à part la justice. Il y a actuellement 300 à 400 affaires pendantes devant les tribunaux et il faut une moyenne de 5 à 6 ans pour qu'une affaire aboutisse», a conclu M. Ramoul. Au sujet du rétablissement du mode de gestion des immeubles par la conciergerie, les responsables de l'OPGI ont signalé que les textes élaborés à ce sujet par la tutelle n'ont pas été suivis d'application. |
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