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L'organisation, la semaine dernière,
d'une journée «portes ouvertes sur les dangers des stupéfiants», a été
l'occasion pour les responsables de la sûreté de wilaya de Médéa de présenter un bilan
comparatif à ce sujet, de l'année 2010 et la période allant du 1er
janvier 2011 au 31 octobre dernier.
Il a été organisé une journée d'information et de sensibilisation, au profit des jeunes surtout, qu'a abritée la médiathèque Tahtouh, située au centre-ville de Médéa, et à laquelle ont participé notamment les directions de la santé, de la jeunesse et des sports et des affaires religieuses de la wilaya de Médéa, des médecins psychologues ainsi que des associations activant dans la lutte contre les stupéfiants. Ainsi, de la lecture comparative des bilans relatifs à ces deux périodes, il ressort une diminution sensible dans la possession, la consommation et la commercialisation des stupéfiants (kif traité et psychotropes) à l'intérieur des agglomérations de la wilaya de Médéa dont la charge revient aux éléments de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya. Si durant l'année 2010, il avait été enregistré et traité 76 affaires dont 57 liées à la possession et à la consommation et 19 autres relatives à la commercialisation de kif traité et de psychotropes, il n'en a pas été de même en 2011 avec une réduction très sensible de ces chiffres qui sont passés respectivement à 58,39 et 19. Les 76 affaires enregistrées en 2010 avaient permis aux éléments de la police judiciaire des différentes sûretés de daïra de la wilaya de Médéa d'interpeller pas moins de 97 individus, dont 02 mineurs, parmi lesquels 80 avaient été placés en détention préventive, 16 cités à comparaître directement aux audiences et 01 autre laissé en liberté provisoire. Ces mêmes chiffres ayant été respectivement de 77, dont 03 mineurs, 51, 18 et 08 durant la période allant du 1er janvier 2011 au 31 octobre dernier. Des affaires qui avaient permis, durant l'année 2010, la saisie de 4,800 kg de kif traité et 2016 comprimés de psychotropes de divers types contre 1,200 kg et 532 comprimés en 2011. Des chiffres en diminution qui s'expliquent, selon l'officier de police conférencier, par «la présence accrue, sur le terrain, des éléments des différentes brigades de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Médéa, d'une part, et d'autre part, par l'aide précieuse apportée par les citoyens qui n'hésitent plus désormais à utiliser le numéro vert (15-48) de la police pour signaler, dans leurs quartiers, des individus suspects de commercialisation de ces différents poisons». |
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