D'une valeur de près de 2,5 milliards de dollars en moins d'une année, les
échanges commerciaux entre l'Algérie et le Royaume-Uni ont enregistré un «saut
qualitatif». C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, M. Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires
maghrébines et africaines, indique l'APS. A l'issue
d'entretiens avec le ministre délégué chargé du Commerce et de l'Energie au
ministère britannique des Affaires étrangères, Lord Howell
of Guildford, il a souligné l'intérêt du Royaume-Uni au marché algérien et aux
opportunités d'investissement, notamment dans les secteurs de l'agriculture, l'industrie,
l'énergie et la production pharmaceutique. M. Messahel
a souligné une «convergence» de vues entre l'Algérie et le Royaume-Uni sur
plusieurs questions d'intérêt commun tout en rappelant les mécanismes de
concertation bilatérale existant entre les deux pays. Parlant des questions
abordées lors des entretiens, il a cité la lutte antiterroriste, notamment dans
la région du Sahel. Il a mis l'accent sur la part active du Royaume-Uni, soulignant
que ce dernier, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité des
Nations unies, a un rôle important à jouer dans la stratégie onusienne de lutte
contre le terrorisme.
Le ministre délégué britannique aux Affaires étrangères, chargé de
l'Energie et du Commerce, Lord Howell, a eu également
un entretien avec le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de
l'investissement (MIPPI), Mohamed Benmeradi, où il a
été question des perspectives de renforcement des relations économiques entre
les deux pays. Les moyens d' «élever les relations économiques bilatérales au
niveau des relations excellentes sur le plan politique» ont également été
abordés selon un communiqué du ministère, indique l'APS.
Lord Howell a indiqué qu'il est «confiant dans le
nouvel élan» que connaissent les relations économiques bilatérales, tout en
insistant sur l'élargissement des échanges entre les deux pays à d'autres
domaines comme l'industrie, la santé, la culture et l'éducation. Benmeradi a invité les opérateurs économiques anglais à
venir investir en Algérie, et «saisir les multiples opportunités qui existent»,
surtout dans les filières industrielles où «des partenariats gagnants-gagnants sont largement et raisonnablement
concevables, d'autant que nous avons la volonté de diversifier nos échanges». Il
a souligné les opportunités offertes à la faveur du plan quinquennal
d'investissement public (2010-2014) ainsi que «les conditions favorables» du
climat des affaires en Algérie.