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Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs,
Bouabdellah Goulamallah, a
affirmé que cette saison le hadj 2011
a été accompli dans de «bonnes conditions».
« Sauf que avons enregistré 32 morts contre 16 la saison précédente et la disparition de 2 personnes qui font l'objet de recherches actuellement, cette saison s'est déroulée dans de bonnes conditions», a indiqué Ghoulamallah, lors d'une conférence de presse tenue hier, au forum d'El Moudjahid. Pourtant, des voix se sont élevées comme à chaque saison pour dénoncer le manque d'organisation et la défaillance des équipes médicales et des guides. Des pèlerins de retour des lieux saints ont déploré encore une fois, les mauvaises conditions d'hébergement et le manque de transport. Le ministre des Affaires religieuses a reconnu qu'il a été interpellé par des pèlerins algériens. «Il ne s'agissait nullement de pressions faites sur ma personne, mais c'était des interpellations ordinaires de pèlerins algériens ayant soulevé quelques insuffisances», a-t-il minimisé en niant catégoriquement qu'il aurait été malmené par des pèlerins algériens et protégé par des Saoudiens. En ce qui concerne, la mauvaise prestation de certaines agences de voyages, le ministre a souligné que cette année 28 agences de voyages ont été autorisées à prendre en charge des pèlerins. Et d'ajouter qu'un rapport détaillé sera élaboré et rendu public pour identifier les agences défaillantes. «Ces agences ne seront pas poursuivies en justice mais elles ne participeront plus aux campagnes de hadj», a-t-il souligné. En ce qui concerne les fonds de la Zakat, le ministre a affirmé que les contributions sont en hausse, dépassant cette année le milliard de dinars. Interrogé sur le cas des trois Imams de Béjaïa qui ont refusé de se lever à l'entonnement de l'hymne national, un scénario s'étant déjà produit avec 9 imams lors d'un séminaire tenu à Dar El-Imam, le ministre s'est dit pour des mesures de sensibilisation et d'éducation. Ghoulamallah a précisé que ces futurs imams qui sont en cours de formation se sont excusés par le biais du directeur des Affaires religieuses de la wilaya de Béjaïa. Et d'affirmer qu'ils passeront en conseil de discipline mais il n'est pas question de les renvoyer. «Ils poursuivront leur cursus de formation le plus normalement du monde». Questionné, encore une fois, sur les propos de l'archevêque d'Alger qui a affirmé qu'il n'a pas de problème avec le ministre des Affaires religieuses mais avec les lois algériennes régissant les cultes, Ghoulamallah a affirmé à son tour qu'il s'entend très bien avec l'archevêque d'Alger. En ce qui concerne les lois régissant le culte, Ghoulamallah a affirmé que la législation algérienne garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution. Et d'ajouter que les lois algériennes garantissent la tolérance et le respect entre les différentes religions et que la législation algérienne n'a pas à s'inspirer des recommandations de l'archevêque d'Alger pour élaborer ses lois, mais elle s'inspire tout simplement de ses propres valeurs et celles de sa société. «Je défie l'archevêque d'Alger d'aller demander au roi de Jordanie de modifier les lois de son pays, ou de demander aux Etats-Unis ou aux dirigeants français de revoir leur législation en matière de culte», a-t-il indiqué. |
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