Selon le
secrétaire général du bureau de Constantine du syndicat national des
travailleurs de l'Education, son organisation s'est réunie jeudi dernier avec
quatre autres syndicats activant dans le secteur de l'Education, et ont fixé la
date du 07 décembre prochain pour l'élection des commissions des œuvres
sociales.
M. Hichem Hadji dira, qu'en plus de la SNTE, étaient présents à la
rencontre en question les syndicats du SNAPEST, de l'UGTA,
du SNAPAP et de la SATEF. Les
participants ont, d'un commun accord, décidé d'organiser, deux jours avant
cette date, une conférence de presse pour expliquer leur position concernant le
renouvellement de la composante humaine des commissions qui seront chargées de
la gestion des oeuvres sociales du secteur de l'Education. C'est qu'en vérité, dit-il,
les cinq syndicats veulent faire en sorte que ce rendez-vous de changement des
gestionnaires soit aussi celui d'une nouvelle organisation de ces œuvres
sociales. En effet, la gestion de ces dernières, qui existent depuis maintenant
17 ans, n'a pas manqué d'être décriée tout le long de ces années par plusieurs
catégories de travailleurs, d'enseignants et autres fonctionnaires qui se
sentent lésés et marginalisés», disent-ils. Toujours selon notre interlocuteur,
«l'objectif de ces élections vise à impliquer beaucoup plus toutes les
catégories de travailleurs du secteur dans la gestion des œuvres sociales en
les rapprochant davantage de ces fonds qui sont en définitive les leurs». Il
s'agira, dans ce cadre, d'en finir avec le mode de solidarité imposé d'en haut
par l'actuel système et d'opter pour un nouveau plus décentralisé et plus
transparent qui n'exclura personne ni aucune catégorie. Il s'agira aussi
d'opter pour un contrôle et des garde-fous nécessaires pour garantir le
bénéfice des œuvres sociales à tous les paliers de l'enseignement; et, enfin, d'en
finir avec la gestion centralisée des fonds en initiant une espèce
«d'autogestion» directe et sans tutelle.