Les habitants de la cité des 350 logements sociaux et ses abords
immédiats dénoncent les moult désagréments occasionnés par des masures
illicites érigées à proximité de leur lieu de résidence, en plein cœur de la
commune d'Aïn El-Turck. En
effet, un véritable bidonville commence à se profiler et s'étendre au fil des
jours dans l'ex-Souk El-Fellah, mitoyen à ladite cité.
Des baraques, sommairement construites à l'intérieur des ces lieux, qui ont été
cédés à une entreprise privée, sont désormais occupées par des familles, dont
la majorité est étrangère à la daïra d'Aïn El-Turck. Les habitants protestataires contestent contre la
dégradation de leur cadre de vie et l'insalubrité causées
par les indus occupants de cet ex-Souk El-Fellah.
«Des individus qui demeurent dans ces masures rôdent régulièrement dans
notre cité de jour comme de nuit et semblent constamment aux aguets. Nous
vivons dans la crainte et nous avons notamment peur pour nos enfants», a fait
remarquer un locataire de la cité des 350 logements, avant de renchérir «les
cambriolages et les agressions se sont multipliés depuis l'apparition de ce
bidonville, ce n'est certainement pas un hasard». Il importe de noter dans ce
même registre que 1.235 constructions illicites, essaimées à travers la daïra
d'Aïn El-Turck, ont été
recensées dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire.