« Le Mouloudia n'avait pas besoin de la
bénédiction de l'arbitre pour nous battre. Amalou a
commis une faute grave à notre encontre en s'abstenant d'expulser le gardien Azzedine à la 67'.
Les choses auraient pu prendre une autre tournure pour ce match s'il avait
appliqué les règlements. Le carton rouge s'imposait pour le gardien du Mouloudia. C'est un scandale et toute l'Algérie a vu cela à
travers le petit écran. » Ce sont là les propos d'un membre du staff technique
de l'USMH, sous le coup de la déception née de la
défaite de son équipe face au MCA. Cela dit, les Harrachis
ont perdu ce samedi, leur deuxième derby de la capitale, ce qui a irrité le
coach Boualem Charef qui a
regretté énormément l'absence de son attaquant Aissaoui,
d'autant que la nouvelle coqueluche d'Essefra, Bounedjah a été muselée par la paire Zeddam-Megherbi.
Cueillis à froid, les Harrachis eurent du mal à
rentrer dans leur match et concédèrent un second but avant de réduire le score
par Ziane Cherif juste
avant la demi-heure de jeu. Toutefois, cette réduction du score s'est avérée
insuffisante pour refaire son retard et laver l'affront de la dernière défaite
subie à domicile contre l'Entente de Sétif. Un revers qui, force est de
constater, a laissé apparemment des traces sur le plan psychologique. C'est
dire que du pain sur la planche attend Charef pour
requinquer son groupe, notamment sur le plan psychologique car sur le plan technique,
les Tahraoui, Yachir, Bennai
et Benyetou n'ont rien à envier aux vedettes des
autres cylindrées de l'élite. Le redressement pour Essefra
passe par un sursaut d'orgueil à Batna, mais ce ne sera guère une sinécure
devant une équipe du CAB très difficile à manier cette saison.