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Abderrahmane El-Djillali en mémoire

par R. B.

La grande salle de conférences Dr Mohamed Bencheneb de l'université Dr Yahia Farès de Médéa a abrité, mercredi et jeudi derniers, le premier colloque national consacré à l'homme et savant religieux que fut Cheikh Abderrahmane El-Djillali, à l'occasion de la commémoration du premier anniversaire de sa mort, le 12 du mois de novembre 2010.

Un colloque national organisé par le département des Lettres arabes de l'UDYF de Médéa et placé sous le thème «Sidi Cheikh Abderrahmane El Djillali, la personnalité nationale et nationaliste : près d'un siècle au service de la religion et de la nation». Cette manifestation a vu la participation exceptionnelle de plus de trente communicants, entre les docteurs et professeurs, enseignant la théologie, l'histoire, les lettres arabes, dans différentes universités du pays dont celles d'Alger, Béchar, Blida, Chlef, Médéa, Mostaganem, M'sila, Oran, Sétif, Tlemcen, Tizi Ouzou ainsi que ceux du Centre universitaire de Ghardaïa et de l'Ecole supérieure des professeurs de Bouzaréah.

Un colloque qui s'est ouvert en présence des autorités locales, d'un grand nombre d'enseignants universitaires et de centaines d'étudiantes et étudiants.

Caractérisé par la présentation de plus de trente communications, aussi intéressantes les unes que les autres, ce premier colloque national a abordé largement les différentes contributions et l'apport personnels de feu Sidi Cheik Abderrahmane El Djillali, sur la religion, le Saint Coran et la Sunna. Une série de communications qui s'est terminée par «le rôle de la société dans la perpétuation des symboles nationaux, littéraires et religieux» qui ont tourné autour de quatre axes et à l'issue desquels un riche débat a été instauré. De ce débat sont sorties une dizaine de recommandations, aussi importantes les unes que les autres, dont entre autres «la classification de ce colloque en tant que national», «le souhait de voir des établissements scolaires ou universitaires baptisés du nom de Sidi Cheikh Abderrahmane El-Djillali», «le souhait de voir la famille de cet éminent savant et homme de culte mettre ses œuvres inédites, comme toutes les autres, à la disposition de ce colloque national», «l'introduction de ses œuvres littéraires dans les programmes des enseignements scolaire et universitaire», «l'édition comme la réédition de toutes les œuvres littéraires et religieuses qu'il a laissées en héritage». Un colloque national enfin, qui s'est caractérisé, ce qui mérite d'être souligné, par la participation très active des étudiantes et étudiants, lors des débats qui ont suivi les différentes communications.