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Le centre des loisirs scientifiques de Guelma a abrité jeudi dernier,
les travaux d'un forum technique autour de la formation de la filière de tomate
industrielle, organisé par la
direction de la
PME et de l'Artisanat en collaboration avec la DSA et la participation d'un
organisme allemand (GIZ) qui traduit ses actions de coopération en Algérie par la mise en œuvre de son
programme de développement économique durable.
La manifestation a regroupé des spécialistes dans la filière de la tomate industrielle des wilayas de Guelma, Skikda, El Tarf et Annaba qui comptent 12 unités industrielles de transformation. Celles-ci emploient 1.000 personnes et exploitent une surface de culture de plus de 20.000 ha, et sont soutenues par des process technologiques de haute performance et des études appliquées mises en œuvre notamment par le champ expérimental et de vulgarisation du groupe agro-alimentaire Benamor, leader national dans la production et dans les initiatives de développement et de promotion de la filière. Le représentant du ministère de la Promotion de l'investissement et de la PME a tenu à mettre en exergue la nécessité de promouvoir et de consolider le développement de la filière, dans une optique de renforcement de l'offre du produit qui favorise inéluctablement l'amélioration de la sécurité alimentaire du pays. Il affirme que les efforts de l'Etat sont concentrés sur le créneau, à travers l'exécution d'un plan de réhabilitation marqué par des aides directes puisées sur une mobilisation de fonds de l'ordre de 386 milliards de DA. Le partenaire allemand propose son «know-how» prouvé via des clusters variés d'innovation dans l'industrie manufacturière de l'agro-alimentaire qui tend à mettre en place un coaching pluridisciplinaire afin d'améliorer les conditions de management du développement des entités économiques et matérialiser leur efficacité dans une rentabilité optimum durable. Dans son allocution inaugurale, M. Larbi Merzoug, wali de Guelma a rappelé l'engagement des pouvoirs publics à poursuivre le soutien indéfectible aux différents volets de l'agriculture notamment en moyens financiers, soulignant aussi les impératifs d'une synergie fondée sur la cohérence et la coordination des approches et des objectifs avec les opérateurs agissant dans le secteur. Il soutient en substance : «que l'Etat met à la disposition de mesures stimulantes en vue de soutenir la redynamisation de cette activité et la porter sur le vecteur de l'amélioration de la production et de la productivité. Les experts étrangers ici présents, vous diront que les potentialités locales sont d'une meilleure consistance qualitative, introuvable sous d'autres cieux, pour peu que l'on soit enclin à rationaliser leur exploitation adaptée sur un axe porteur de la compétitivité concurrentielle. Jusqu'à quand allons-nous continuer à importer le blé, le concentré de tomate, l'orange, le raisin, la pomme? pour la frime et la concupiscence au détriment de la facture alimentaire ? Je reste toutefois confiant dira-t-il, dans les perspectives projetées sur l'activité agro alimentaire, dans la mesure où nous allons intégrer le savoir-faire et les initiatives prometteuses de coaching de nos partenaires étrangers, en vue d'asseoir les fondements d'une croissance économique durable ayant des répercussions directes sur l'amélioration de notre sécurité alimentaire». |
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