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« La visite que nous venons
d'effectuer aujourd'hui dans la
wilaya de Médéa, même si elle a été quelque peu courte, nous
a permis de mesurer la
grande dimension de la politique d'accompagnement, très positive sur le
terrain, de l'Etat algérien dans ses différents programmes qui ont été initiés
pour donner au développement agricole rural son véritable essor».
C'est l'appréciation qu'a fait le président du Fonds international de Développement agricole (FIDA), le Nigérian Kayana F. Nwanze, à l'issue de sa visite, mardi dernier, qui l'aura mené respectivement à Baâta, El Omaria et Bouskène, trois communes rurales hautement agricoles, situées à l'est de Médéa. Une visite de «consultation et de concertation qui entre dans le cadre de la coopération entre le FIDA et l'Algérie qui en est un membre fondateur très actif», précisera M. Kayano F. Nwanze qui débutera au siège de la wilaya de Médéa où ce dernier, accompagné d'une délégation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ont été accueillis par les autorités locales. Après une courte pause et dans une première déclaration, M. Kayano F. Nwanze fera savoir qu'il est venu dans la wilaya de Médéa «avec beaucoup d'enseignements et d'informations, donnés par les responsables algériens du secteur de l'Agriculture, concernant justement notre objectif commun qui consiste à valoriser les régions agricoles. Ce que nous espérons confirmer lors de cette visite». Après quoi la délégation officielle prendra la route pour la commune de Baâta, plus exactement la fraction «El-Kechachoua» qui est située à 58 km au nord-est de Médéa et relevant de la daïra d'El Omaria. Là, l'hôte de la wilaya de Médéa suivra avec une grande attention un exposé détaillé sur un projet de proximité entrant dans le cadre du «programme de proximité pour le développement rural intégré» (PPDRI) qui lui a été présenté par M. Azzedine Sekrane, conservateur des Forêts de la wilaya de Médéa. L'occasion pour M. Kayano F. Nwanze de poser nombre de questions à propos des différentes mesures d'accompagnement (les routes, l'ouverture de pistes, l'eau potable, l'électricité?) à même de pouvoir fixer les populations rurales sur leurs terres et ainsi permettre un développement rural réel. Des mesures qui sont déjà appliquées sur le terrain et pour lesquelles le président du FIDA n'a pas caché sa satisfaction. De Bâata, la délégation officielle fera demi-tour vers El-Omaria, située à quelque 17 km de là, où elle prendra connaissance des conditions de travail, excellentes, qui prévalent dans un atelier privé d'abattage de volailles. L'occasion également pour le président du FIDA de recevoir des précisions de la part de M. Mustapha Bennaoui, directeur des Services agricoles (DSA) de la wilaya de Médéa, qui selon lui «la création de cet atelier d'abattage de volailles a notamment permis de faire redémarrer 78 hangars. Ce qui est non négligeable pour la création d'emplois en milieu rural». Ce sera ensuite la commune de Bouskène, située à une vingtaine de kilomètres au sud d'El-Omaria et relevant de la daïra de Béni Slimane où la délégation officielle visitera une exploitation agricole privée spécialisée dans l'arboriculture et plus précisément fruitière et qui a été l'occasion pour M. Kayano Nwanze de mesurer les grandes potentialités agricoles que recèlent les zones rurales en Algérie. Ce qui fera dire à ce responsable, à la fin de cette visite: «le FIDA est toujours disposé à coopérer avec l'Algérie qui, je le répète encore une fois, n'a pas besoin aujourd'hui de subventions financières extérieures pour sa politique de développement rural intégré. C'est un Etat capable de se prendre en charge par ses propres moyens. Et sa politique, dans ce domaine est très claire. Ceci pour dire, que nous comptons énormément sur l'expérience algérienne pour en faire bénéficier d'autres pays. Et je repars de cette wilaya de Médéa très satisfait de ce que j'ai vu». |
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