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Effondrement dans une habitation à Boulanger

par K. Assia

Le pire a été évité avant-hier, au 3 rue Mektit Ali, à Haï Oussama (ex-Boulanger) après qu'un balcon de la terrasse s'est écroulé. Il était 20h passées, lorsque le balcon s'est effondré sur la chaussée. Une femme a failli être blessée, n'était-ce l'intervention d'un jeune du quartier. Cet incident, qui n'est pas le premier du genre, a fait réagir les huit familles qui occupent cette bâtisse vétuste de deux étages. A l'intérieur de l'immeuble, les murs qui donnent sur le passage emprunté par les familles se sont effrités à leur tour, après les fortes pluies qu'a connues dernièrement Oran. Cet état de fait risque d'engendrer de sérieux dégâts dans le cas où ils s'écroulent sur la cour du rez-de-chaussée, le seul espace où jouent les enfants, nous signale-t-on.

Même pour accéder aux appartements d'une pièce/cuisine de ce rez-de-chaussée, les occupants sont contraints d'emprunter cette cour. Hier, les familles étaient sous le choc, précisant que le pire aurait pu se produire si l'effondrement de ce balcon était intervenu quelques heures auparavant. En interpellant pour la énième fois les instances locales et à leur tête le wali d'Oran, les habitants de cet immeuble ont dénoncé le danger qui les guette face à la vétusté de la bâtisse.

Il ne se passe pas un jour sans qu'un mur ou un plafond ne s'écroule, affirment-ils. Certaines familles ont dû évacuer les pièces touchées pour se regrouper dans une seule chambre par crainte d'être ensevelies sous les décombres. Exhibant des rapports de la protection civile pour confirmer l'état de péril de leurs bâtisses, les concernés rappellent qu'une commission a été déjà dépêchée sur les lieux, quelques mois auparavant. Ils demandent une prise en charge réelle et efficace de leur cas qui ne peut attendre, compte tenu du danger qu'ils encourent au quotidien.