Pour contraindre
les automobilistes à lever le pied sur le champignon notamment en agglomération
où la vitesse des
véhicules à moteur a une valeur inférieure à 50 km/h , et dans certaines zones ou certains lieux, au regard des
particularités locales à une vitesse inférieure à 30 km/h, la direction des
travaux publics a décidé d'agir en mettant en place des dispositifs qui
consistent à surélever localement la chaussée. En fait, il s'agit de ralentisseurs
appelés communément dos-d'âne. Toutefois, ces ralentisseurs installés un peu
partout sur les routes nationales ou chemins de wilaya ne répondent pas à une
norme. Ils ont des formes très variées, parfois trop hauts ou trop courts
quelquefois trop pentus ou trop agressifs ou mal signalés. Quant au nombre de
ces ralentisseurs, il est en constante progression.
A titre d'exemple,
on a répertorié plus d'une cinquantaine sur le tronçon Chlef ?Ténès sur une
distance de 54 km.
Cet état de fait cause bien entendu d'énormes désagréments aux usagers de la route. «A chaque
agglomération, on y trouve différents types de ralentisseurs qui ne sont pas
installés selon les normes», nous a confié un taxieur, avant d'ajouter, «quelquefois,
ces dos d'âne font plus de mal que de bien et mettent à rude épreuve nos
mécaniques». Quelquefois, il suffit qu'un accident se produise quelque part sur
un tronçon de la route pour
que les riverains exigent l'installation d'un ralentisseur si ce n'est pas eux-mêmes
qui s'en chargent. La mise en
conformité de ralentisseurs à travers la wilaya demeure une
nécessité absolue afin de mettre fin à l'anarchie qui caractérise la pose de ces obstacles, notamment
par l'application stricte des arrêtés émanant des ministères de l'Intérieur, des
Travaux publics et des Transports.