|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Un terrain omnisports avec revêtement en gazon synthétique est une
nouvelle conception, aussi bien au plan esthétique qu'au plan accessibilité, puisqu'il
a été réalisé par une entreprise à haï Zitoune. Selon les responsables de cette dernière, comparativement
à tous les terrains combinés qui ont été construits, ce modèle présente
plusieurs avantages: dont d'abord le terrain qui est en gazon synthétique, un
revêtement qui sécurise les enfants et permet de mieux contrôler le ballon. Vient
ensuite son aspect multidisciplinaire, nous explique notre interlocuteur, avec
la possibilité de pratiquer plusieurs disciplines sportives, notamment les
sports collectifs. A ce sujet, si pour la pratique du handball et du basket les
conditions sont réunies, pour les amateurs de volleyball,
la possibilité d'installation d'un filet est réalisable. Mais la grande
nouveauté réside dans sa clôture qui est moins rigide relativement à l'ancien
modèle. D'ailleurs, un grillage haut de plusieurs mètres et une porte
verrouillée va à contresens même du concept de pratique de masse. En plus du
terrain, les adeptes du ping-pong auront à leur disposition une table conçue en
dur qui permet la pratique de ce sport.
A propos du coût de l'installation, notre interlocuteur l'estime à environ 3,5 millions de dinars, un prix qui reste abordable relativement à celui de l'ancien modèle, à savoir 2,5 millions de dinars. Notre source a précisé que des contacts ont été effectués en direction de la wilaya et un projet devant concerner tous les terrains de la wilaya est actuellement à l'étude. A ce titre, notre interlocuteur, qui souligne le succès obtenu auprès des jeunes des banlieues en France, estime que ce genre d'infrastructure doit se généraliser dans le but de développer le sport de masse, qui demeure le meilleur réservoir du sport d'élite. Pour rappel, lors d'une de ses sessions, l'APW d'Oran avait estimé le nombre d'aires de jeu au niveau de la wilaya à 252, dont plus de 130 ont été réalisées entre 1999 et 2009. Toutefois, ces espaces sont soit peu utilisés de par la défectuosité du terrain, soit ils sont trop utilisés, comme c'est le cas de terrains situés dans les quartiers populaires. |
|