Le mardi 25 octobre s'est ouvert à l'hôtel Sheraton, la rencontre algéro/espagnole des chefs d'entreprises autour du thème: «Construisons
un partenariat durale». La rencontre, organisée conjointement par le bureau de
consulting «CETA», les membres fondateurs du CCIAE (Cercle de commerce et de
l'industrie algéro/espagnol) et le CNEA (Cercle de
négoce espano/algérien) s'est déroulée sur deux jours.
L'inauguration de la rencontre a eu lieu mardi soir et la journée d'hier a été
consacrée aux workshops (ateliers) par thème de coopération.
Pour le président du CNEA, M. Albert Roca, le partenariat doit être
durable, sous le principe «gagnant-gagnant». Ainsi, 22
entreprises espagnoles étaient présentes à cette rencontre. La délégation
espagnole semblait déterminée à aller de l'avant. Ainsi, M. Jordi Vilaseca-Requena, professeur en économie et membre de la
délégation a estimé, pour sa part, qu'il fallait mieux aller «lentement mais
sûrement». M. Ramon Fuentes Pastor, qui a déjà fait
partie des toutes premières délégations (avec la chambre de Commerce d'Alicante),
estime qu'il faut être très concret pour ne pas aller vers des échecs. Le
président du CCIAE, M. Allal Djaouad
Salim a indiqué, de son côté, que son organisme est en train de se structurer
sur des bases saines et la cinquantaine d'entreprises algériennes qui
travaillent avec la CCIAE,
sont partantes pour cette coopération. Le même optimisme est partagé par M. Bouabdallah, président du CETA. Cette coopération, comme
devait le rappeler M. Roca, concerne essentiellement les PME. Quatre secteurs
de coopération ont été arrêtés, notamment l'Agriculture, domaine dans lequel
les Espagnols sont prêts à apporter leur aide dans les secteurs de l'irrigation,
l'amélioration des espèces et la transformation (conserverie, confiture, congélation...).
Dans le domaine médical, les Espagnols peuvent coopérer avec les Algériens dans
l'amélioration de la gestion des structures de santé (hôpitaux et cliniques?). Dans
le BTPH, les Espagnols peuvent apporter leur expérience dans la rénovation du
vieux bâti, ainsi que dans le secteur des industries manufacturières où ils
peuvent apporter une aide dans le domaine des machines-outils, en chimie entre
autres. D'aucuns espèrent que les ateliers tenus hier puissent déboucher sur
des contrats de travail solides, comme le souhaitent d'ailleurs, les
initiateurs de ce partenariat.