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![]() ![]() ![]() ![]() Dans le but de
faire le bilan sur l'application du conventionnement avec le médecin traitant
lancé depuis plus de 10 mois, la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) a
invité, mardi dernier, des médecins traitants conventionnés (privés) à venir
exposer leurs préoccupations sur ce système du tiers-payant et de la carte chiffa. En
préambule, le médecin-conseil chargé du conventionnement, M. Meziane
Abderrahmane, a tenu à rappeler les obligations du médecin traitant conventionné,
parmi lesquelles l'intégration d'actions de prévention, l'identification et l'élimination
des facteurs de risques individuels de maladies graves (alcool et tabac), le
dépistage précoce des maladies lourdes et coûteuses, l'orientation pour le
dépistage du cancer du sein et du cancer du col utérin, la vaccination par
vaccin antigrippal, des catégories de population à haut risque de morbi-mortalité
en cas de grippe. Ainsi, le médecin traitant doit établir un rapport médical
relatif aux actions de prévention réalisées en faveur de l'assuré social ou de
son ayant droit domicilié dans son cabinet. Selon Dr Meziane, la rémunération du SHM
est subordonnée au contrôle préalable et à la validation par
l'organisme de sécurité sociale du rapport d'activité transmis par le médecin
traitant conventionné. «Le service honoraire du médecin sera au maximum quatre
fois par an et ce, à compter de la 1ère date de l'action de prévention. Le SHM
est cumulable avec la
consultation lorsque cette dernière donne lieu à une
prescription médicale.
Lors des contrôles réguliers, dans le cadre exclusif de l'action de prévention, «seul le montant du SHM est rémunéré», a notamment souligné le chargé du conventionnement au niveau de la CNAS de Tlemcen. A cette rencontre bilan, ont pris part le sous-directeur du contrôle médical, Dr Bouaza Mohamed, le directeur de l'administration générale, M. Sassi Ahmed, le chef de service du centre de calcul, M. Benkhenafou Amine ainsi que le directeur de la CNAS de Tlemcen, M. Ghali Mohamed. Ce dernier, au cours de son intervention, n'a pas manqué de mettre en relief la faible participation des retraités assurés à ce système de conventionnement conclu entre la CNAS et le praticien médical. «Les retraités assurés ne doivent pas craindre cette formule de conventionnement car le fait d'avoir un médecin traitant n'est pas un préalable et ne peut en aucun cas priver les retraités de se faire soigner par n'importe quel médecin spécialiste». Il a lancé dans ce cadre un appel aux 67.000 retraités assurés à adhérer à ce processus de conventionnement très favorable. En effet, selon le premier responsable de la CNAS de Tlemcen, seuls 27.000 retraités assurés ont opté pour un médecin traitant, ce, depuis le lancement de cette opération en janvier 2010. A noter que plusieurs questions ont été abordées au cours de cette journée, entre autres questions, la tarification des consultations médicales, prise en charge de la formation continue du médecin, la prescription médicale, l'éthique provisionnelle, la domiciliation du médecin traitant, l'amélioration des pratiques médicales, l'ordonnance médicale, le nomadisme des conventionnés et la nomenclature de l'employeur. |
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