Une semaine après
le gel de la grève par les syndicats autonomes de l'éducation nationale, une
réunion s'est tenue, hier, entre le Snapest, Cnapest, Unpef, Snte, Satef et Fnte et le chef de cabinet du ministère pour discuter du
dossier des œuvres sociales. Un dossier pour lequel les syndicats n'arrivent
pas à trouver un consensus qui répond aux aspirations de tous. La gestion des
œuvres sociales a été de nouveau objet de dissensions entre partisans du
«référendum sous conditions» et ceux soutenant la création de commission
nationale et commissions de wilaya. Les deux parties campant chacune sur sa
position refusent de faire des concessions. Résultat, quatre syndicats, le Snapest, le Snte, le Satef et la Fnte, ont quitté la réunion pour exprimer
leur mécontentement. Ce qui n'a pas empêché le Cnapest
et l'Unpef de continuer les discussions sans
modification de l'ordre du jour de cette rencontre qui s'est poursuivie.
Selon le
représentant du Snapest, chargé des conflits, M. Aous, les quatre syndicats n'ayant pas été d'accord avec
les autres sur certains points ont décidé de quitter la salle. Le Snapest, rejetant au départ l'option de création de
commission nationale et commissions de wilaya mais optant ensuite pour le
référendum, a posé une condition. Pour ce syndicat, les résultats de ce vote ne
seront validés que si le taux de participation est de 51%. Avec un taux
inférieur, il demande la décentralisation des œuvres sociales. Chose que le Cnapest et l'Unpef ont rejetée
maintenant l'option du référendum sans conditions. Sur ce point, le porte-parole
de l'Unpef, M. Dziri, a
expliqué que la réunion s'est poursuivie par la suite normalement après la
sortie des quatre syndicats. La commission s'est penchée sur la préparation des
élections pour le jour «J» qui n'a pas été encore fixé. Pour notre
interlocuteur, chaque syndicat assume ses responsabilités et c'est le ministère
qui décidera sur la base des résultats de cette réunion. Quant au Snapest, il compte mener des actions pour convaincre par
des solutions médianes et éviter ainsi un retour à la case départ après une
grève qui a paralysé les établissements scolaires.