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De véritables abattoirs clandestins de la volaille à ciel ouvert, en
activité depuis des années dans le hameau Dadayoum, situé
sur le territoire de la commune côtière de Mers El-Kébir,
dans la daïra de Aïn El-Turck,
minent la vie des familles demeurant dans leurs voisinages.
Selon des informations concordantes, plus d'une centaine de têtes de poulets est égorgée chaque jour, évidement en violation de toutes les règles de l'hygiène, dans ce qui était au début un bidonville intégré dans le tissu urbain de ladite commune. Avec toutes les graves conséquences auxquelles sont exposés les habitants, des dizaines de kilogrammes d'abats et autres déchets sont ainsi abandonnés par ces pseudo-bouchers dans les abords immédiats de ce hameau. Il importe de noter que l'abattage clandestin de la volaille pratiqué dans cette partie de la wilaya d'Oran a commencé à prendre des proportions alarmantes vers le début de l'année 2003. Au fil du temps et devant l'absence d'une véritable opération d'assainissement, cette déplorable situation s'est dégradée encore plus et va crescendo. «Les amas de déchets, qui s'amoncèlent chaque après-midi autour des lieux des abattages, attirent des meutes de chiens et autre animaux nuisibles. Ce malheureux état de fait est conjugué aux maladies véhiculées par ces dépotoirs d'abats de volaille qui dégagent une puanteur insupportable», a expliqué un vieux riverain de la commune de Mers El-Kébir, qui a encore fait remarquer que «nous interpellons une énième fois les responsables concernés au niveau la direction de la DCP d'Oran, qui sont habilités à prendre les mesures urgentes nécessaires dans le chapitre relatif à la violation des règles du commerce». Nos sources indiquent encore que le produit de cette activité illicite est écoulé chez certains bouchers indélicats dans les marchés de la daïra de Aïn El-Turck, qui ne se soucient nullement de la qualité des produits qu'ils fourguent au consommateur à un prix défiant toute concurrence. Le transport de la volaille, provenant de ce lieu d'abattage clandestin, vers les autres localités côtières de ladite daïra s'effectue dans des conditions contraires aux règles d'hygiène les plus élémentaires. |
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