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C'est à un
véritable bras de fer que se livrent, depuis le samedi dernier (15 octobre), la
direction des Transports et les transporteurs de bus privés qui exigent une
augmentation du prix du ticket, soit 15 DA au lieu de 10, ce que la tutelle
refuse catégoriquement.
Dans une déclaration à notre journal, le directeur des Transports M. Hellaïli estime que : «c'est une grève illégale qui prend en otage l'usager, voire porte atteinte à l'ordre public». Et de lancer: «qu'ils se conforment d'abord au cahier de charges (propreté, tenue, parcours, timing, respect de l'usager?, n.d.l.r)». Ce responsable nous apprendra qu'il a tenu une réunion avec les représentants des deux syndicats, à savoir l'Unat et le Sntp (affilié à l'UGTA), en présence des services de sécurité concernés. Ce dernier camperait sur sa position allant jusqu'à menacer de représailles son pair au cas où il casserait la grève, croit-on savoir. Il faut savoir que les transporteurs avaient décidé d'une manière arbitraire et unilatérale de faire payer 15 DA la place à l'usager (le ticket faisant foi), s'alignant ainsi sur le tarif pratiqué par l'entreprise de transport urbain de Tlemcen (Etut). Ce qui a provoqué le courroux des usagers qui se voient ainsi pénalisés voire lésés. Pour compenser ce déficit en matière de transport (400 bus), les bus de l'Etut (29) font des heures supplémentaires au titre des dessertes afférentes à chaque ligne (intra muros). |
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