« Rien n'est réglé tant que les membres de la SSPA continuent à fuir l'équipe
en s'abstenant de contribuer au financement de ses activités», nous a déclaré
hier Bourfaâ Messaoud, président
du MOC, en avertissant que l'équipe n'est pas sortie de l'auberge et que la
crise qui l'a secouée durant tout l'été est là, omniprésente et ce, malgré les
bons résultats réalisés dernièrement par les camarades de Boulemdais.
«Certes, les joueurs ont touché leurs primes, a-t-il rétorqué, mais les
salaires demeurent impayés alors que les comptes du club sont bloqués. Néanmoins,
nous avons reçu dernièrement un apport financier que nous avons versé dans le
compte ouvert au Trésor public et nous espérons en recevoir d'autres la semaine
prochaine. Mais je persiste à dire que rien n'est encore réglé, du moment que
les autres membres du conseil d'administration continuent à tourner le dos au
club en me laissant seul me débattre dans les difficultés ». Questionné à
propos des rumeurs faisant état des contacts que la direction aurait pris avec
quelques entraîneurs pour remplacer le départ de Assas, le président du MOC a
répondu que ce ne sont que des rumeurs . «Nous examinerons cette question au
courant de cette semaine», dira-t-il. Mais Bourfaa
reconnaît quand même que l'équipe a retrouvé la sérénité avec l'arrivée de Youcef Mechehoud à la barre
technique, secondé par Laouar Mounir
chargé de l'entraînement des gardiens de but. Avec ces deux enfants du club, les
camarades de Bouregaa, le buteur de l'équipe, semblent
avoir retrouvé leurs marques, surtout après les deux victoires d'affilée
obtenues face au RCK et au MSPB. Toutefois, selon les informations recueillies
dans l'entourage des bleu et blanc, les joueurs et le staff technique, conscients
de leurs possibilités, ne veulent nullement «jouer pour des prunes » cette
saison et ils viennent de prendre langue avec leur président en lui demandant
de définir l'objectif visé par le MOC et d'y mettre les moyens. Bourfaa aurait promis de soumettre la question au conseil d'administration
d'autant plus que, lui-même, a-t-il assuré, a été toujours partisan de l'accession.