L'association des
parents d'élèves de l'école «Les Douze enseignantes et enseignants», de la commune de Sfisef, a
dénoncé par le biais d'un communiqué adressé à la presse locale, les
conditions de scolarité difficiles dans lesquelles évoluent depuis plusieurs
années, les enfants et les enseignants, suite à la surcharge des
classes ayant contraint au recours à la double vacation
intégrale. L'association relève les promesses faites par des responsables du
secteur de l'Education et qui n'ont jamais abouti. En effet ces derniers ont
été incapables, à ce jour, de concrétiser l'extension de la dite école par la construction de
nouveaux espaces pédagogiques.
Ne voyant rien
venir, les parents d'élèves qui continuent de tenir le mal de leur progéniture
en patience, s'indigent de la marginalisation de l'école par les responsables
qui continent à faire la
sourde oreille à leurs revendications, pourtant vieilles de
plus de 5 ans. Pas moins de 400 enfants sont scolarisés dans 11 divisions
pédagogiques pour 6 classes, a-t-on pesté. Les parents d'élèves qui s'expriment
par le biais de leur association, s'inquiètent de l'avenir scolaire de leurs
enfants pénalisés par cette situation on ne peut plus incompatible avec les
rudiments de la pédagogie
et les normes édictées par la psychologie de
l'enfant. Non seulement les classes sont surchargées mais en plus les enfants
au métabolisme fragile sont contraints à une gymnastique due au volume horaire
de l'emploi du temps imposé par la double vacation, ô combien facile pour les
responsables dépassant l'âge de la retraite pour certains et compromettante pour des
enfants innocents encore bas l'âge. Le cas de l'école «Les Douze enseignantes
et enseignants» illustre parfaitement l'image d'une école malade pour peu que
des solutions d'urgence soient envisagées pour sauver ce qui reste à sauver.